Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/558

Cette page n’a pas encore été corrigée

_ DE HENRI 529 , 1591. — ig oceunnn. — II‘“°. y _ Orig. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 9109, fol. 25. Cop. -- Suppl. Tr. Ms. 1009-3. i l Imprimé.- Mémoires de Nevers, t. II, p. 287. ' A MON COUSIN LE DUC DE NIVERNOIS. . mm ns russes, couvenimm er Mou mnucnsmsr GENERAL en cxaaiimexe _ . sr mm :. Mon Cousin, .1'ay presentement receu lettres du s' de Manican‘, lequel commande en ma ville de Noyon, par lesquelles il me donne advis que l’armée du prince de Parme est logée ez environs de Ham et A . sladvance en cà. Le dict s' de Manican m’a envoyé par mesme voye plusieurs lettres interceptées, oultre celles du duc de Mayenne adres- santesau prince de Parme, par lesquelles il le prie de faire advancer ses forces—le plus qu’il pourra devers Rouen, pour secourir les as— sieges. Cela faict congnoistre que leur intention n’est de s'arrester à un siege, mais de degaiger ceux qui sont dedans Rouen, s’il leur est possible. Clest pourquoy, mon Cousin, _i’ay mande tous mes serviteurs pour se rendre incontinent en mon armée (laquelle sera tres belle, avec l'ayde de Dieu), avant que l’armé_e de mes ennemys soit prés de moy. Il me semble que de vostrepart vous devés venir inconti- nent vous loger entre Neufchastel et Gournay, tirant vers Granvillier let Formery, pour manger le pays de mes ennemys, lesquels s’appro- chans, vous pourrésvous retirer à la faveur de Tune des dictes villes ; ` et j’i ray à vous avec toute ma cavallerie francoise. Si mes ennemys ne sadvancent, vous pourrés venir devers Gisors, suivant ce que je vous ayesoript cyedevant. le vous .prie (mon Cousin, de suivre ce desseing sans perdre -une seule journée. Je vous feray part, de jour à aultre, de mes nouvelles et de ce que jîapprendray de mes ennemys. Ce pen- .- ' Philippe de Longueval, seigneur de Manicamp. . C _ LETTRES un mmm iv.—1u_. i 67