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52'6 LE'I’TRES"MISSIVES place de 's• vs 11u—y et'vostreadvis sur ce qui se 'doibt faire pour la rendre en? estat de" la pouvoir def}`endre, ‘ensem ble le nombre—de gens de gu'ei>i e que `vou sjuges debvoir estre estably en ycelle pour la conserver, commeaussy le profit et la commodité qui reviendra à mes allaires en’la conservant. Je loue et ay l’ort’agi>eable le jugement qu’en'aves faict et l’advis que m’èn aves donne. Vous aves veu par la 'derniere que je’vous ay escripteque, pour le nombre de gens de guerre, nos advis"sont conformes ; et parce qu’i'l 'est'l5e’so-in¤ d’establir prompte- ment l’ordre que jugésestre necessaire pour la 'l’ortilH’ezition et con— servation de la 'dicte ville, je vous prie, incontinent que vous aures ` re'c’eu* lapresente, 'd’y travailler et `ordonner tout ce `qui est à faire, tant pour l'establisse1ne’nt du gouverneur `et des forces qui doibvent tenir>garnison en icelle, quepour "faire 'promptement lesdictes for- tiflications eureparation s les plus n’eCe’ssaires, prescrivent particuliere- _ ment aux s" Dwuys1nes et aultres, que vous y laisseres pour y com- mander, ce qu’ils auront à faire, tant pour la dicte fortiflication, par les moyens que m’aves proposé par vostre dicte lettre, que pour la garde de 'la‘*diete vi’lle2 Ceiqui me l’aict’vous> en presser,-1non’ Cousin, c’est pour le subject du voyage du `s"de Beau et pour 'le"nouve'au `advis que j'ay eîu de ¤l’entree du duc `de'Parme en mon Royaume ; qui me faict continuer 'la priere que _ie’voÃu's ay faicte parle dict s' de Èeau, duquel _i’attends le retour, et vous prie ne perdre temps enceste occasion, comme je m'asseure que Ivopus ne leres, considerant l'impor— tance de ce que je vous ay laictrepresenter par le s" de Beau., J’ay veu par vostre dicte lettre comme vous `ne me donnes seulement — advis de ce qui est necessaire pourila dicte garnison, mais de ce qui peut servir pour Yentretenement d’icelle, m’ayant represente le grenier à sel qui y est, efproposé d’y establir la recepte des tailles et de lever un impest sur les vins et aultres marchandises qui entrent par la ri- . viere ; sur quoy _i'ay commande à Parant d'y envoyer un commis, pour le f’aict dü"sel et pour 'le>rega1id" de lia recepte. Je vous pxâiefmon Cousin, dy c’ommettre t‘è1h’oxnme que jugeres capalilepour faire là dicte charge, attendu que les tresoriers’de, France de la generalite de