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À DE HENRI IV. 525 j’espere qu’ils feront bien tost, 1n'esmes’une partie de six mil `escuz, provenant de l’oHice de premier president des" aydes, lequel j’ay ac- cordé au s' Chandon. Les colonnelz des dicts regimens envoyans leurs depputez vers moy, ceux de mon dict conseil mettront peine de_les contenter ; vous priant, mon Cousin, les y disposer autant que vous pourrés et me renvover promptement le s' de Be_au avec vostre advis et resolution sur ce que je vous ay mande. Le siege- s’advance fort ; nous seronsidemain logez sur la contrescarpedu fossé du Tort S‘?—Ca— tberine, et, quasyau mesme temps, aux mains avec les ennemys. Il m’est arrivé quantité de pionniers d’Angleterre, lesquels me servent bien en ceste occasion. Le duc de Mayenne est retourné vers Laon. ‘ J e seray incontinnt adverty de ce qu’il tera, dont je vous feray part., Ce pendant je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en_sa saincte et _ digne garde. Du camp devant Bouen, le xv1_]°_jour de (1CC( 31`I]D1“€`1591. i N "•ms1v1>.v." ` i C l rorimx. ` 2 Mon Cousin, despuys malettre escripte, j’ay receu `lettres de Ma- licy, du Vlllc de ce mois, par lesquelles il me mandeque le duc de Parme doibt entrer le x‘“°, en intention de me venir combattre ; qui me fait vous prier de me renvoyer incontinent des Beaux avec vostre resolution. - - = 2 . V 1591.- 18-DÉCEMBlEtE.' r—l"°. ‘ N il iii. _ Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. '9l09, fol. 23. ~ ‘ - Cop. — Suppl. fF.MS. IOO9-3. H E . ' Imprimé. — Mémoires dc Nevers, t. II, p. 2o5. _ _, A MON QOUSIN LE DUC DE NIVLBINOIS, . Y i mn on vnxncm, coovnpmmun ur Mou z.mvcwv.m r cnznznxx. un mas mrs ne cummcnn ‘ mr nmn. U . Mon Cousin, J’ay receu vostre lettre du Xllle de ce.mois, par la- , quelle j’ay esté bien ayse d'entendre particulierement l’estat de la ’ Post-scriptum 'de la main du Roi. # L ‘ ._ " ° il