la presente en fera l'ollice de ma part, Femployant trés volontiers à
cest effect pour l’avoir aussy trouvé plein d’integrité et aîlection à `
vostre service. Sur ce, aprés vous avoir baisé bien humblement les
mains, je prie Dieu qu'il vous ayt, Madame, en sa trés saincte garde.
Escript au camp devant Rouen, ce xxvf novembre 15gi.
Vostre trés humble frere i
, et serviteur. q
' HENRY!
l59l.—— 26 NovEMBmz. —.II“‘°. " i
` Orig. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 9109, `fol. 13.
Cop.--Suppl. Fr. Ms. 1009-3.
A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS.
Mon Cousin, Sur la plaincte qui m’a esté faicte, par les marchans
ad_iudicataires de mes greniers, de la vente que _i'avois ordonnée estre
faicte du sel qu’ils ont faict mener au grenier de Grandvillier pour sa-
tisfaire à leur contract, sans avoir ordonné que le prix de marchant
leur seroit conservé, j’ay pensé, pour leur donner moyen de continuer
la fourniture de mes dicts greniers,.estre trés necessaire de les faire
I joyr de leur dict prix, puis qulils yont faict conduire le sel à leurs des-
pens et qulil leur appartient. A ceste cause, je vous prie de tenir la
main à ce qu'il ne leur soit faict aucun empeschcment, à la recep— .
tion du dict prix de marchant, et leur laictes remplacer ce qui en a
esté pris, sur les droicts de gabelle et augmentations à moy apparte- i
nans ; et pour ce qui reste du dict sel au dict lieu de Grandvillier, si
. jugés qu’il y soit seurement, faictes qu’il y soit conservé sans estre
porté ailleurs, laissant faire la recepte des deniers provenans de la
vente d'icelluy par n1° Jacques Lefort, grenetier du dict grenier, et
par eulx commis à ce faire .; auquel je veulx qu’il soit rendu compte
I et paye le reliquat des deniers qui se trouveront avoir esté receus,
tant du sel que j'ay ordonné estre envoyé à Gournay que des aultres
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