Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/531

Cette page n’a pas encore été corrigée

502 LETTRES ‘MlS’SIVES 'l59l. — 20 0c 1 oBnE. — II‘“°. t Orig. — Archives royales de Wurtemberg.` Transcription de M.'Kausler. q A MON COUSIN LE DUC DE WIBTEMBEBG. _ PRINCE DU'SAlNCT EMPIRE. Mon Cousin, Si vostre lettre, qui-m’a esté rendue par mon cousin le vicomte de Turenne, est pleine d'a'sseurance de vostre bonne vo- lonté envers moy, il mien ao encores, edebouche, donné plus grande confirmation, selon les bons effects que vous en avés rendus par la - liberale contribution que vous avés laicte de vos moyens à l’advan- cement de mes allaires. De quoy je me sens vous estre grandement obligé ; et vous en ay bien voulu encores remercier par la presente, attendant que je m’en puissemieulx acquitter, comme je n'en per- dray =aucune occasion, à mesure qu’il plaira aDieu m’en reslargir les moy e11s..J e— sçay, mon Cousin, liamitié [que vostre maison atousjours - .eue avec la couronne de France, et vous prie croire que _je ne seray jamais moins soigneux de.l’entretenir que ront esté les Roys mes predecesseurs, pour vous en rendre tous les omces qui despendront de moy. Et comme nous avons des ennemys communs, ainsyje desire que nous demourions joincts de zbonne intelligence contre eulx ; et de ma part je vous y lavoriseray tousjours de ce que je pourray, mesmes aux justes querelles et inimitiez que vostre cousin le conte de Montbeliart a contre le duc de Lorraine, comme aussy je feray tout ce qui despendra de mes moyens et auctorité, pour la satisfaction et accomplissement des contractz qui ont esté passez en mon nom, avec vostre dict cousin, oùyje suis trés marry, qu’il soit empesçhé. Mais _i’espére que Dieume donnera, la`«l’orce et ile moyen d’en sur- monter les dillicultez avec tant d’autres qui me sont injustement op- posées. Au demeurant, desirant entretenir dignement. l’amitié que j'ay avec vous et les autres princes de qui _j’en ay receu de si bonnes _ arrhes, j’ay advisé d'establir pour mon ambassadeur ordinaire vers _ vous tous le s' de Fresnes, conseiller en mon conseil d’Estat, qui est