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`,088 LETTRES MISSIVES maapporté vos lettres, qui sera cause que je ne vous en feray reditte. . Je vous diray seulement que je desire inûniment vous veoir, et me tarde fort que je me sois joinct avec ma dicte armée pour entre- prendre ce qui sera le plus à propos pour le bien de mon’service ; et esplere qu’estant en mon pays de Cliampaigne, ceulx de mes servi- teurs qui ont opinion d’estre abandonnez demeureront contens de moy, voyans que je ifespargne rien et fais tout ce queje puis pour les secourir, etayder àtleur conservation, comme les eflects le feront tousjours paroistre. L’esperance que jlay de vous veoir aprés demain sera cause que ne vous feray plus longue lettre : priant Dieu, mon . Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Du camp de_ Maubert, le mercredy xvnf jour de septembre 159 1 .

HENRY.

` - roman. [15914]- 20 snrrnmnnn. -I'°.. ` Q 'Orig. autographe. — B. Fonds Béthune, Ms. 9l09, fol. i5. _ O Cop.- B. R. Fonds Fontanieu, Ms. P’°, fol. ig recto. ` Et Suppl. fr. Ms. 1009-3. - I A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS. Mon Cousin, Vous entendrés de mes nouvelles par le s' Dam- — - pierre ; et sa sullisance, aussy que j’espere vous voir demain, Dieu _ aydant, me feront finir ceste-cy pour vousviprier de le croire comme moy-mesme, et Dieu vous avoir en sa garde. De Maubert, ce xx‘“° sep- ? =¤*m~ HENRY. 4 1591. — 20 snrrnunnn. —II'". A . ‘ . . Imprimé. -- Mémoires de Nevers, t. II, p. ado. _[A MON COUSIN LE DUC DE NEVERS.] e Mon Cousin, Je vous escris de ma propre main, pour vous faire sçavoir de mes nouvelles. Le s' de Dampierre que j’ay choisy pour