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LETTRES MISSIVES

, . grandement prejudiciable au —bien de nostre service, conservation i _ et reposde la dicte ville, nous vous exhortons de fuir telles divi- sions, et embrasser l’union et concorde comme celle qui peut, plus que toute aultre Force, empescherles pernicieux desseiiigs de nos ennemys, et les ruiner : ce que voulant esperer que ferés, et ' de tant plus, considerant que vostre particulier est tellement joinct à nostre service, que l'un s’en va quand et quand lautre, nous ne vous en dirons pas davantage. Donne à Noyon, le vif jour de sep- . tembre 1591. ., . HENRY. i. . porina. i [1591.]-- I2 snpraiiean. i i Cop. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9104, fol. Sg recto. i [A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS.] ~ Mon Cousin, Je pensois monter à cheval à ce matin pour aller à Chaulny et retourner des ce soir en ceste ville, pour partir demain et me rendre lundy à Crecy ; mais une grosse fiebvre m’a pris, et me tient il y a XIIII heures, sans qu’il y ayt aucune apparence de dimi- nution, ny que les medecins saichent dire quelle elle sera à ce soir ou demain matin. Je vous en manderay- desnouvelles. Cependant je trouve trés bon‘ vostre advis de passer mon armée ou vous m’avés ` escript, pour les raisons que vous me 'mandés ; 'et pour oster tout I ombrage à celluy duquel vousinfavés envoyé le double de la lettre qu’il m’e’script, au sujet de laquelle jevous puisfasseurer n’avoir jamais pensé comme je luy fais entendre par ma response, et mande encore _ au s' de Sancy, est de ses amysjde le luy dire plus particuliere- _ ment de~ma'part. ’Vous pouvés executer -vostre desseing sans peril ; car le_ duc=d’Aumale s’est retiré avec toutes les forces Pica1 die en ` telle diligence qu’il n’a osé sejourner en un seul?lieu,*qu’une 'heure ‘àïla Fet’e—: encore a-il laissé de ses plumes à la garnison•=de Chaulny.