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LETTRES MISSIVES

. ordonnances, vers la Hoyne ma bonne sœur, sur lloccasion des nouvelles J occurrences de ce Royaume, desquelles vous aures desjà este adverty, et avec la charge qu’il vous fera entendre. Je sçay que vous aves par le passe embrasse d’afI’ection ce qui s’est presente pour mes allaires aupres de la dicte dame, et m’asseure que le feres encores à present plus volontiers, pour_ lebien que nostre commune intelligence peut apporter à nos royaulmes et subjects. Vous sçaves aussy tres bien juger’combien_ elle est necessaire à nostre commune conservation, et la connance qu’elle y peut prendre de ma part sur tous aultres, pour ' les obligations mesmement qu'elle a cy-devant acquises sur moy. Je _ vous prie luy en confirmer Yasseurance, et par la raison qui m’y-lie., et par la parolle que je vous en donne, que tout ce que _j’a1.u ay de. moyen sera tousjours à sa disposition, ainsy que le s' de Beauvoir le ' luy fera et à vous plus particulierement entendre : à la sullisance _ duquel me remettant, je prie [Dieu] qu’il vous ayt, Mons' de Wal- singham, ensa saincte garde. Escript au camp de Fresnoy, le XlX° jour ' d’aoust 1589.] . . HENRY. A . i — mzvon. ` 1589. — 19 Aoûr.-ll.l“‘°. ‘ Orig. — Archives de M. le baron de Ponsort. Imprimé. —Journal de la Marne. n° du 6 octohre.18!i1. . i ‘ AU CAPPITAINE PONSOBT. l ` Capp“° Ponsort, Vous aves sy bien faict vostre debvoir à ma ville de Chaalons `du vivant du feu Roy, mon seigneur et frere,- et depuis, que j’ay voulu vous tesmoigner par la presente le contentement `que a j’en ay ; et vous asseure qu’en continuant, comme vous nfasseures que vous feres, je le recognoistray. J’envoie par delà mon cousin le mareschal d’Aumont, pour pourveoir aux aH’aires de la province et s’opposer à mes ennemys. Assistes-le, ainsy qu’il vous commandera, selon que les occasions s’en offriront, et vous nous serés surtout tres