bo11ne part ce qui nous fut proposé par vostre depputé sur la revocation du subside qui se leve à Royan), et que nostre desir enst esté- _
bien conforme à vostre requeste ; toutesfois la necessité ou nous reduisent nos afiaires nous auroit contrainct de remettre l’cH’ect de
ceste nostre bonne volonté à quand ilaura pleu à Dieu permettre
quelque meilleur establissement en nos dicts allaires ; à quoy par sa
grace ils s’y vont tousjours acheminant. Depuis, nous avons faict un
nouveau contract de nos droicts avec du Verger, et allin qu’il demeurast obligé à faire cesser toutes les impositions extraordinaires qui se
Font sur les dicts droicts sans nostre permission, et rendre la navigation
et le commerce sy libre et facile que les marchans puissent traticquer
en toute seurete sans estre volez ny tourmentez, comme nous sommes
advertys qu’ils ont esté jusques icy, nous avonxesié contrainct d’aug
menter limposition, qui estoit de 11 escuz par tonneau, d’un escu
davantaige, qu’il y a grande raison aux marcbans de payer volontairement, puisque clest pour les reduire d’une’bien plus grande dace”
et vexation, qu’ils ont soullerte jusques icy. Nous avons aussy, ce faisant, revocqué les impositions qui se faisoient pour le payement des
gaiges des ofiiciers de nostre cour de parlement, et oultre laict reduire, pour les bourgeois de nostre ville de Bourdeaux, les cinq
pour cent qu’ils souloient payer, à trois et .demy pour cent ; ayant
aussy ordonné que la recepte des dicts droicts se Fera doresnavant dans
nostre ville de Bourdeaux, sur le quay des Chartreux d’icelle, tant
pour la seureté de la recepte des dicts droicts que pour la commodité
des marclians trallicquans en rivieres : dont nous vous avons bien
voulu advertir ailin ue vous en rendiés bien ca ables les dicts bourgeois, manans et liabitans de nostre ville de_Bourdeaux. Et comme
nous n’avons rien faict en cela que pour le bien et commodité de
nostre dicte ville, attendans que Dieu nous ayt donné moyen de leur
faire en meilleure occasion ressentir les eilects de l’aH’ection et bonne
Sur la même affaire, voyez ci—dessus taxes, et que l'on dérive du latin datio ou la lettre du 15 juillet 15gi. de l’italien dazio,
Ancien mot qui se disait de certaines "