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1 . DE HENRI IV. Ã1'57 Brame m’a rendu la ville et cliasteau de Cusset ; et enlaisant cest effect, a` remis soubs mon obeissance la ville, de Vichy, ou ont esté trouvées deux pieces de canon, et Varennes a esté repris par le s", de . Chazeron. En Bretaigne, mon cousin le prince de Dombes a fait quicter la campaigne au duc de Mercueur, lequel a esté contrainct . 1 mettre partie de ses forces en garnison, les aultres s'estant dissi- pées. Mais le malheur a voulu que mon dict- cousin ayant assiegé Lamballe, le s' de la Noue y a esté blessé d’une harquebusade et le s' de Montmartin d’une autre. Touttesfois, l'on m’a mandé qu’encores queyle s’ de la Noue soit blesséà la teste, _que neantmoins l’os n’est " ofiensé, et m'asseurent de sa guerisonl. De la venue de mon armée estrangere jene vous en diray rien, saichant que vous en avésiapprisi a d’ailleurs ce que je vous en pourrois mander : et n’ayant à vous dire aultre chose pourle present, sinonque je commence ce matin la bat- ' _terie de cesteville et que, incontinent aprés la prisedicelle, m’a— chemineray en Champaigne, je finiray la presente en priant Dieu, A ' mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte _et digne garde. V — Du camp devant Noyon, le v° jour de aoust 1591. . I _ I y ~ C HENRY. _ U i l A POTIEB.- .1591.-ysoûr. `_, . _ i Orig. — B. B.'Fonds Béthune, Ms. 9045, fol. 83. . ‘ Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-3, . Imprimé. -~Mémoii es de Nevers., t. II, p. 262. — i lA MON COUSINLE DUC DEINEVEBS, Q ` vim ne mince, couvmweun er Mos meucreiwvr ennemi. m<_cu.iiu>.ieu¤ er mm ;. U Mon Cousin, Je vous ay escript bien particulierement par le s" de _ Beau Lemery. Depuis par aultre lettre je vous ay donné advis de la '/'Cetteespérance ne fut pas réalisée ; que le Roi put apprendre seulement quel- i et le brave la Noue avait succombé la ques jours plus tard. ' veille même de la date de cette lettre, ce, — ` termes on maxm mv. — ni. 58 il