_ 418 LETTRES MISSIVES compte. Tescris à mon cousin le prince de Conty d’adviser à la garnison qui ypeult estre necessaire. Pour ceste occasion, vous adviserés à vous retirer vers luy, pour vous en faire l’estat, que mes finances 11e peuvent pas porter estre de grande despense ; aussy n’avés —vous principalement à vous garder que de surprinse. Il fault que vostre Ãsoing et vigilance supplée à ce qui y deliaudra de la force que on pourroit desirer, et par ceste presente charge monstrer que vous estes digne d’une meilleure, ailin que, `l’0ccasion-s’en' offrant, ce soit justice de vous y employer. Cest ce que je vous diray pour ceste fois : sur ce, Mons' dé Menou, je prie Dieu vous tenir en sa saincte garde. Escript de Mante, ce VIJE juillet 1591. _ i V L l roncnr.
j — ii I I 1591} Q, 8i JUILLET. — I'°.
Cop. - Archidejaicour rovale de Bouendîegistres secrets originaux du parlement de Normandie, séantà Caen, vol. 'du 25 juin 1589 au 8 novembre 1591, foi. 328 recto. Communication de M. Floquetfgrelîièr 'en 'èhef`, correspondant dé Ylnstitut.
A NOS AMEZ ;E'I* FEAULX CONSEILLERS LES GENS DE NOSTRE COURT DE PARLEMENT DE ROUEN, DE PRESENT TBANSFEBEE A CAEN.
Nos amez et feaulx, Nouseussionssingulierément desire quele Pape se Fust comporte en nostre endroict et de nos bons subjects catholi5 ques avec la doulceur et discretion que sa dignité et toute sa raison le vouloit, et ne nous eust non plus donné d'occasion de rien mou- voir pour son regard', que nousestimous ne luy en avoir du nostre, ayant ; ce nous semble, fourny asseude subject. à tous pour plustost bien juger et esperer de nos intentions (PIC aultrement. Mais ceste procedeure derniere faicteipar Lcelluyi qui se dict estre venu de sa part, a esté si violente et desraisonnable, que nous eussions estimé . desf’aillir à la :deH’ens e>.ete tprotection des auctoritez =de>ceste Couronne —et de.l’egli>se :1gallica11e‘,=, si nous eussionspasse cela plus ~ lègerem erft soulns•silencer :'Pour ceste oc casitm, nous avonsad-
