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DE HENRI IV._ (L05 i 159].-27 Juin.-I". _, Orig. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 910li, fol. Go. Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-3. _ Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. II, p. ali-;. A MON COUSIN LE DUC DE NEVERS,. i i mm nn iumzciz, couvmmmun nr iiornrieucrsnaur csusim, ms cmmicsz sr sms. A I I C V Mon Cousin, J’ay este bien marry d’entendre par vos lettres des xJ° et x111]° de ce moys le peu d’advancement qu'avés peu apporter à la levée .des chevaux d’a1 tillerie, nuances et vivres, par la- iaulte de mes tresoriers a Melun, occasion que je leur escris le mescontente— ment que j’ay d'eulx, et leur commande qu’ils ne faillent de faire ce ' qui leur a esté mandé. Particulièrement j’escris au general Lefevre à de se rendre prés de vous et faire ce que vous luy ordonnerés. Je vous prie donc, mon Cousin, y faire user de toute diligence. Le s' de Givry nia donné advis des trouppes qui sont assemblées en vostre gouvernement pour mon service, mais il me mande qu’estant passée l°0ccasion de combattre, il craint que les dictes trouppes se desban— dent, si moy ou vous 11`allons bien tost par delà. Ma resolution est dy aller comme Je vous ay promis, et serois party aussy tost que J ay esté de retour de mon. voyage de Dieppel, d’où _]’ay faict apporter bonne quantité de pouldres, n’estoit que je desire veoir mon cousin le cardinal de Bourbon, lequel doibt estre demain à Mante, ou je vais aussy pour adviser avec luy et ceulx de mon conseil sur le ge- neral de mes aliairesg, etles instruire de ce qu’ils auront à faire pour ' Suivant Cayet, il revint de Dieppe à princesse tres vertueuse). Monsieur le cam Gisors le 2[rjuin. dinal de Bourbon, monsieuriarchevesque ’ «De Gisors, dit le même historien, de Bourges et plusieurs autres evesques ' Sa Majesté se rendit à Mantes, et le vingt- qui avoient demeuré à Tours depuis la neuiiesme du dict mois il alla au devant mortdu feu Roy, tenans le conseil d’Estat, de madame de Bourbon, sa tante, abhesse estans mandez par le_Boy de la venir trou~ de Soissons, que ceux de l’Union avoient ver, vinclrent premierement à Chartres, mise dehors de son abbaye, quoy qu’elle ou ils trouverent monsieur le chancelier fust plus que sexagenaire (c’estoit une de Cbiverny, avec feutre partie duconseil,