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DE HENRI IV. 389 incontinent vostre arrivee à Melun, et de croire que je suis bien re- solu de pourveoir ai la Champaigne. Je rn’asseure que vous y appor- terés tout ce que pourres devostre part, comme je vous prie faire par vostre diligenceaccoustumee, priant Dieu,- mon Cousin, qu’il vous ayt en saigarde. Escript à Senlis, le XXIIJE may. i . _i i HENRY. . T i C l59 l_.-çgoô nai. u Il 'J J I J Cop. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 9ll§, fol. 3. i _i l _ ' A MON COUSIN LE DUC DE LONGUEVILLE. D Mon Cousin, L’accord d’entre vous et mon cousin le duc d’Esper- _ non estoit tellement advance quand j’ay veu une- lettre qu’avés_ es- cripte, qu’il n’y avoit rien qui le peust empescher. J`_ai_trouvé estrange le contenu de vostre lettre, parce que vous ifeniaviés zreeeu, aussyq que personne ne peut avoir en plus grande recommandation ce`*qui touche vostre honneur que moy. Je pourrois, de mon auctorité ; pas- ser oultre et vous declarer ma volunté, ce que je ne veulx faire, estant bieneayse d’avoir sur vostre dillerend l’advis de mon cousin le duc de Neversl. Ce pendant envoyésmoy les prisonniers, lesquels je veulx ` u avoir prés de moy. J’ay donné charge au s' de Harucourt de les aller querir et d’estre de retour demain au matin en ceste ville. A quoy m’asseurant que vous vous conformerés, je finiray la presente, priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt 'en sa garde. De Senlis, le xxvf may 15g1. ‘ï ï ` HENRY. _ . 1>o r1ea. V 2 Je vous prie n’user de remise au faict des prisonniers, car je m’en olienserois. ‘ ‘ Beau—père du duc de Longueville. ' ’ Ce postscriptum était de la main du Roi`. i