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LETTRES MISSIVES


cousin le duc de Longueville, avec les forces de Picardie, et 111011 ' cousin le duc d’Espernon, qui l'a joinct, lesquels m’attendent ez en- virons de Compiegne ; et les s" comte de Brienne 1, Givry et Praslin sont de I’autre icosté de la riviere avec quatre ou cinq cens clievaulx. Ceste occasion requerant un prompt remede ne me permet de vous attendre au assa e de la riviere comme 'e desirois, n mesme —d’a- P g 1 J ÉY mener mon armée, laquelle `neantmoins viendra aprés_moy'et en pas- sant reduira les cliasteaux d’Aulneau, Dourdan, et aultres lieux que — tiennent mes ennemys entre icy et Paris. Voila, mon Cousin, ma, re- ° °$ . _ solution, laquelle _] espere executer sy promptement, que dans peu de Jours vous en entendrés des nouvelles. Ce sera le commencement de ce que j’ay deliberé faire en mon pays de Champaigne. Et d’aultant que je ne sçaurois estre trop_ assisté de cavallerie pour un tel efiect, je meine avec moy les trouppesde Cbampaigne que nfavés laissées. Ce pendant je vous prie de monter incontinent à cheval, pour vous acheminer à Melun, jusques oufestime que la noblesse de Nivernois et les garnisons des places qui tiennent pour mon service sur vostre che- min, vous pourront asseurer le passaige ; et aussy tost que l’exploict de Chasteau—Tl1ierry sera faict ou failly, je renvoyeray au devant de vous les s" de Givry, de Praslin et aultres de mes serviteurs, avec leurs trouppes, pour vous faire escorte jusques au lieu ou je seray 2. Les liabitans de.Melz ont envoyé vers moy pour me faire entendre que le temps de la tr¢y”ve est easpiré, estant advisé avec Lorraine de la prolonger jusque.? au jour de la Pentecosle prochaine ; sur quoy je leur ay encores ‘ Charles de Lu=xe111bour, comte de de terrains conti us, fit construire en . *5 3 Brienne et de Pioussy, [ils de Jean de 1615, par Jacques de Brosse, le palais qui Luxembourg et de Guillemette de La- porteencore aujourdhuilenom de Luxem- march, était gouverneur de Metz etdu pays bourg. messin. Il devint, en 1597, chevalier des i ’ La partie en italique est chiilrée dans ordres du Boi, et mourut, sans enfants.en Toriginal. Nous avons suppléé entre cro- 1610. Après sa mort, son neveu Henri de chets, par conjecture, deux endroits non Luxembourg vendit à Marie de Médicis déchiilrés. Du'reste, le texte que nous don- l’l1ôtel qu’ils avaient dans le liant du fau- nous est plus exact et plus complet que bourg Sain|. Gcrmain.Cette princesse le fit celui qu’on lit dans les Mémoires de Ne- ëlbatire, et>su1*, i’emplacen1ent, augmente vers. . .