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DE HENRI IV. 357 mineurs non ouys. Et d’autant que toutes ces conditions concourent en la deilense de mes dicts cousins, comme estans encore soubs la tu- telle de leur dicte mere, et que je m’asseure que vous ne vouldrés vous prevalloir, en ceste poursuicte à l’encontre d’eulx, de la calamité publique de ce Royaulme, et de laflliction particulière de leur dicte mere, je n'ay peu moins faire pour la protection et faveur que je .," leur dois, tant en consideratxon de la arenté dont ils miü artien- P nent, que des grands services que Je reçois continuellement deulx, que de nfinterposer en cest_all’aire, pour leur y moyenner tout le soulagement que la justice de leur cause et Yequite peut permettre ; vous ayant bien voulu particulierement escrire la presente pour vous prier, mon Cousin, que, ayant esgard aux legitimes raisons susdictes, vous veuillés, en consideration d’icelles et pour lamour de moy, leur donner terme `us ues à la fin de ceste année, dans le el tem s .l dicte tante essa era de trouver mo en d’1nstru1re uel ’un our Y CI _ envoyer devers vous et aultres que besoing sera, avec POIIVOITS Sulli- sans pour desduire leurs droicts et raisons. Et oultre que ce peu ` d’attente ne vous sera_d'aulcun prejudice, ains ostant la precipitation, vous en acquerrés plus de louange, je recevray la patience que en cela vous leurdonnerés à singulier plaisir : priant Dieu, mon Cousin, ' qu’il vous ayt en sa gardeisaincte. Escript au camp devant Chartres, le x1x“ jour de mars 1591 1. ` . HENRY. ~ BEVOL. ‘ Dautres lettres sur le même sujet, lery, ambassadeur de France en Suisse, adressées collectivement à plusieurs états recul : des instructions analogues dans une de la Suisse, sont conservées dans les lettre que M. Duvernois a transcrite éga- mêmes archives et dans les mêmes ma- lement d’après les archives de la princi- nuscrits d`0u celle ci est tirée. M. de Sil- pauté de Neufchâtel, ` '