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1 352 Ã i 'LETTBES MISSIVES ` Noyon ; et ayant depuis voulu charger un regiment de gens de pied, a eu une arquebusade au bras, de laquelle il commence à se bien porter. Je vous prie, mon Cousin, de vous remettre en campaigne . aussy tost que vostre santé le vous pourra permettre, et me faire souvent part de vos nouvelles : et sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Du camp devant Chartres, le 1Xc jour de mars 1591. HENRY. ‘ porinn. i 1591.-12 Mans.—I'°. v 'Orig, — Arch. du feu duc de Gramont-Caderousse. Copiertransmise par M. le préfet de Vaucluse. A M()NS“ DE VACHERESJ A Mons'; de Vacheres, Je sçay que vostre fidellité et l’aH’ection' que vous aves tousjours monstrée à mon service, oultre l’amitié particu- A lière et le respect que vous portés au seign" Alfonso d’Ornano, mon lieuctenant general en Dauphiné, ne demandent point d'estre excitez i par lettres, pour me rendre cy-aprés le service que fattends de vous prés de luy ; et neantmoins, sur l’occasion qui se presente de son- retour par delà, jene laisseray à vous dire que le meilletu moyen - que vous sçauriés tenir pour meriter et vous conserver ma bonne A 4 grace, c’est de continuer en ceste volonté, et de Yassister de vostre personne et de vos amys en tous les desseings et entreprinses qu'il fera pour mon_ dict service. Et pour vous tesmoigner llestirne que je fais de vostre valeur, je vous en ay voulu donner la charge d’une compagnie de cent chevaux legers, _et vous envoye, à ceste fin, ma commission par le dict seign" Alfonse, en laquelle je me promets que vous me ser- _ ' virés sy fidelement que _j'auray toute occasion de 111'en contenter. _C’est ce que je vous diray pour ceste fois : priant Dieu, Mons' de Va- A cheres, vous conserver en sa saincte garde. Escript au camp devant Chartres, le xif jour de mars 1591. . A ‘ HENRY. _ FORGE']'.