i I Yadvancement de ce siege ; vouspriant de me faire entendre souvent de vos nouvelles. Je vous enver1tay_dem_ai5n ou aprés demain le s' de Givry, lequel vouspouvés envoyer le long de la riviere, pour me don- ner advis de ce que font 1nes.ennemys..Sur ce., je prie Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte garde. Escript à Ablyl, le x11_]°jour de lebvrier 1591. i ' HENRY. i. rorma. _ 159]. — il ; FÉvn11im. I — . W Orig. —BLR. Fonds Béthune, Ms. 9lol1, Zfol. Aa. I
- Cop. -- B. B. Suppl. fr. Ms. -1009-3.
Imprimé. —Mémoires de Nevers, t. II, _p. 22_3, édit. n-fol. ~ i ` ct A MON COUSIN LE DUC DE NEVERS. Mon Cousin, Suivant .ce-que je vous escrivis hier, je v.o_u_s renvoye . le .s' de'Givry, pour .ce.qu’il me semble estre fort à propos qu’il aille à Chasteau-Thierry avec cinquante chevaulx, pour faire la guerre et me tenir souvent adverty des actions et desportemens de mes enne- mys. Il vous fera entendre ce qui s’est passe jusques à ceste heure,à Chartres, pour avoir veu les lettres .de mon rcousin le mareschal de Biron. Tadjouxteray encores,à sa creance, que je vous prie voulloir - patienter là ou vous estes, pour quelque peu de temps ; .car jlespere prendre bien tost Chartres, selon Yadvis mesme que mien donne rnon dict cousin le mareschal, qui l’a bien _recogneu_(.n’y ayant pas plus de cent cinquante hommesestrangers en tout 0.qui y est),.et, .cela faict, tourner droict à vous, sans aller à Tours, comme plus particuliere- ment e, l’ay dict,à icelluy s'de Givry, pour le vous faire entendre de ma part, et tout ce que je vous pourrois escrire : priant sur ce Nostre Seigneur vous avoir, mon Cousin, en sa saincte .e.t digne garde. - Escript au camp d’Ably, le Xl11J’jOUI` de lebvrier,1 59 1. ` HENRY. t swzn. - ‘ Village de 'Eeauce, à cinq lieues îl'Étampes. i `
