DE HENRI IV 329 ~ C 159].-22 JA1vv1Ei . ` i i Imprimé.—Mémoires de Nevers, t. Il, p. 229 éd.`in-l`0l. i \ i
[A MON COUSIN LEDUC DE NIVEBNOIS ET DE BETHELOIS, i mn ma muscu, couvnmcnun nr Mon Lxnucrnmnr saumur. mi Mns sms mn cuimmenn nr mue.]
Mon Cousin, Je suis party de bon matin, suivant ce que je vous avoishier escript, et suis allé jusques au rendés—vous, ou je faisois estat de trouver douze cens chevaux françois seulement et autant Cle reistresà Ty ay trouvé plus de 'dix-huict cens chevaulx françois et plus _ de seize cens reistres, soubs sept cornettes, tous bien resolus de com- battre, si l’occasion s’en fust presentée. Mais j’ay appris en arrivant _ que tout ce qu’il y avoit de mes ennemys logez en deçà de la riviere l’avoient repassée hyer, sur le soir. il semble qu’ils ayent desseing de gaigner Beauvais le long de la riviere, et font courir le bruit qu’ils veulent s’aller loger dans Andely, pour, à la faveur des batteaux _ couverts, qu’ils feront passer soubs le pont de l’Arclie, envoyer des liarquebusiers à Bouen. Le prince de Parme est logé à Mereil I ; ce qui me faict croire qu'ils n’ont pas envie de passer la riviere, comme ils se sont vantez de laire. Leur premier logis fera cognoistre quel cheg _ min ils veulent tenir. .l'ay presentement parlé à un homme qui a esté trois sepmaines en l’a1 1née de mes ennemys et qui partit hyer d’Amiens, où il laissa le duc de Mayenne, le prince de Parme, le s' de Brissac et d’autres cappitaines françois qui sont prés de luy. ll m’a appris que ma tante et mes cousines de Longueville ne sont pas ` mises en liberté, dont je suis bien faschéi que le duc de Mayenne a . _ laict paroistre avoir la volonté de lesfaire sortir cle prison, mais que le peuple n'y a pas voulu consentir. C’est pourquoy je vous prie d’es- crire ài mon cousin le duc de Longueville, qu’il mande au vicomte de Tavannes qu’il le, vienne trouver, parce que sa presence en l’armée i ‘ Peut êitrelMérey dans le département de l’Eure. ` rnrrnas on mmm 1v.—m. _'ls2 _
