Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/357

Cette page n’a pas encore été corrigée
328
LETTRES MISSIVES


prendre Fresne et Clayes, et, possible,. pour entreprendre davan- tage : cela tiendra ceulx de Meaulx en eschec ; et, pour obliger d’a vantage à demeurer ceulx qui ont quelque volonté de s’en retourner, vous pourrés faire entendre à aucuns des principaulx mon desseing ; Jiespere dans demain au soir vous mander ce que vous aves à faire. Vous aurés entendu par un billet en chiflres que je vous envoyai h-ier ce qui mia retardé. Vous n’aurés pour le present plus longue lettre de moy, sinon que je prie Dieu, mon Cousin, qu'il vous ayt en sa garde. De Senlis, le XV1Jej&1'1Vl€1" 1591.

HENRY.

rormn. Mon cousin de Cliastillon, les s" de Dunac et de Tignonville se doivent rendre demain à Corbeil ; vouspourrés leur faire entendre de vos nouvelles. A 1591. — 18 Jmvirn. _ Ong. s- B. B. Fonds Béthune, Ms. 9104, foi. 38. Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-3., Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. Il, p. 229. I -

A MON COUSIN LE DOC DE NIVEBNOIS.

Mon Cousin, lncontinent que vous aurés receu la presente, je vous prie faire passer la riviere à vos troupes et tenir la main pour les faire passer sy promptement, qu’une bonne partie d’icelles puisse passer au_jourd’l1uy et aller loger devers Claye pour se rendre demain au lieu que vous dira le s' de Beau, avec le reste de vos trouppes, lesquelles vous ferés passer demain de bon matin. Donnés ordre, je _vous prie, qu’il demeure la plus grande partie du bagaige à Laigny : et m’asseurant que suivrés en cela mon intention, selon que le s' de Beau vous la fera entendre, je ne vous feray plus longue lettre, B priant Dieu, -mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. De i q Senlis, le XY11 ]° janvier 1*591, I i ' ° pormn.