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I 1 DE HENRI IV. I _' 321 L'honneur’et le bien que vous luy avés faict et dont il n’est pas in- _ grat avons donner la louange meritoient bien qu’il suivist pareillement vostre conseil, touchant le voyage qu’il avoit envie de faire par deçà, que j'eusse bien voulu aussy qu’il eust remis _jusqu°à ce que j’eusse meilleur moyen de luy aider ; mais puisque son affection l’a faict passer pargdessus toutes aultres considerations, je suis trés ayse que la mienne i en ce lieu se soitrencontrée sy à propos, qulil n’ayt eu besoing deise ` mettre en dangende passer plus oultre pour me voir, et contenter son desir de-'la communication qu’il vouloit avoir avec moy, dont, combien qu’il ne puisse à present rapporter aultre advantage en ses `aH’aires, sy est-ce qu’elle m’a tant accreu la compassion de sa condition, ' que, lorsqu’il aura pleu à Dieu rendre~la mienne meilleure qu’e]le n’e—st à present, je tiendray à grand beur de contribuer au bon œuvre que vous désirés entreprendre en sa faveur. Cependant, si ma priere peut adjouxter quelque chose à la recommandation en laquelle vous avés ce qui peut estre de son bien, je vous supplie la recepvoir en ce lieu, comme pour chose que je n’all’ectionne moins que mon faict ` propre., - ` ‘ Vostre plus alîectionné frere et serviteur, . i, HENRY. . ~ 1582-Hl°. note-2. Il avait fait l’année pré- [ nand Denys a rassemblé sur ce préten- ` cédente, avecleichevalier Drak, une excur- dant beaucoup de documents curieuxp et sion sur les côtes d’Espagne, dont on peut inédits, propres à éclairer d'un jour nou- lire le récit dans M. de Thou, livre XCVI. veau les relations de la F_rance avec cette On a vu dans la lettre que le Roi écrivait partie de la péninsule ; et il fera sans doute . à M. de Beauvoirpvers la lin d°0ctobre, les profiter le public E de ces recherches prés compliments dont il 'chargeait son ambas- cieuses. sadeur pour le roy de Portugal. M. Ferdi- 4 ' mtrrnus nz nnmn iv.--ui. C11