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LETTRES MISSIVES


tué en combattant et la plus part de, sa compagnie, sans perte que de deux de mes soldats. On y a trouvé deux canons et une coulleuvrine, ` et quantité de munitions, qui serviront à prendre les chastaux et les forts qui sont aux env_irons de ma ville d’Amiens, pour Yincommoder de plus en plus. J'espere_ que Dieu mé fera la grace- de voir bien tost de plus grands eH’ects, et que mes affaires s’acbemi neront bien en toutes les aultres provinces, et specialiement en vostre gouvernement, par le soin et la diligence que vous y apporters : et, sur ce, je prie Dieu qu’il vous avt, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Escript à S*—Quentin, le x° jour de decembre 1590 1. ~ - i HENRY. _ rormn. C Je vous prie de m’envoycr incontinent l’Escluselle avec ses trouppesfcar j’en ay tellement allaite que je ne mlen puis passer. 1590. — 28 DÉcEMBnE. ‘ — i Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9104, fol. 3x. ' . Cop.- Suppl. f’r. Ms. 1009-3. — E ~ Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. II, p. 222. A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS, _ now Linucrmmnr seminar. en cuuupaxcns. . Mon Cousin, Envoyant le s' de Beauvais-Nangis vous trouver avec sa compaignée, je luy ai donné charge de vous faire entendre lavenue de mon cousin le duc dllîspernon, lequel se joindra à moy avec ses trouppes dans deu}: ou trois jours. Je luy avois cyadevant mande avait été gentilhomme de la chambre de fourière, et de Catherine de Saintan. Son Henri III, et guidon de la compagniede petit-fils, Charles Maximilien de Bellefon- gendarmes du marquis d'Elhceu£ Il était rière, marquis de Soyecourt, fut grand le fils aîné de Charles, seigneur de Belle- veneur de France sous Louis ’ Cette lettre est datée à tort de 1589 diansles Memoires de Nevers. `