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W DE HENRI IV. . 305 ' d’eulx ;. ce que je feis, car ayant trouvé les armées tirant à Fere, je I chargeay cent de leurs gens de pied espaignols et valons, lesquels fu1 ent_tous’taillez en pieces. Il en fut tué cent aultres en diverses A rencontres. Je fais estat de suivre lesarmées, pour tousjours les in-- I commoder, et pourray cejourd’huy loger ezi environs de Fere. J’ay mande au s" de la_Noue qu’il me vienne joindre, comme _i’espere qulil fera cejourd’huy. Je vous mande mon intention, afin que vous jugiés, selon le lieu ou vous estes, les progrès que feront mes enne- . mys, Jet, [selon] les forces qu’avés'prés de vous, ce que vous aurés a faire. Si nous pouvons. estre tous joincts ensemble, nous serons prés v de deux mille chevaulx, avec lesquels aurons moyen d’incommoder tellement l’armée de mes ennemys, avant qu’elle aye passé la Cham- paigne, qu’il demeurera partie d’icelle. Vous Ierés bien de faire ap- procher vostre infanterie et la loger en lieu advantaigeux. J’escris au s" dé la Noue qu’il vous mande ce qu’il aura peu. aprendre de son costé ; sur quoy vous verres ce que vous aurés à faire : et, sur ce, je prie Dieu( mon Cousin, qu’il vous ayt en sa garde ; D.u camp de Vier- ‘ chy”, le samedy matin, xx111_]° novembre 1 5go. y ` A p . HENRY. _ A y roman. 3 Si nous sommes joincts, ils ne peuvent rien mettre sur la queue, _ _ que nousne taillons en pieces. Ils pregnent le chemin de Reims. I Bonjour, Cousin. _ _ 1590. — al ; NOVEMBRE. — II"*°. _ A i Orig, - B. R. Fonds Béthune, Ms. 910/1, fol.' 25. A ' Cop.-TB. H. Suppl. fr. Ms. 1009-3. . - Imprimé.- Mémoires de Nevers, in-fol. t. II, p. 219. — ` A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS, J couvnnmsna nr Mou Lxnucrmwvr cmvnnar. mv cnmmcun. ` Mon Cousin, Je vous ay mande comme _i’estois venu loger ce jour- ‘ Ou Vierzy (département de l'Aisne). " . il U A i _ .‘ De la main du Roi : ‘ ' Larmes en mmm xv.—m. — 3g