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Il AVERTISSEMENT. g ment royal, qui n’est plus contesté au dedans ni audehors, ` régularise le vaste développement de cette correspondance. A lintérieur la reddition de la capitale, la réinstallation du Parlement à Paris, le retour du parlement de Normandie à Rouen, la soumission successive des villes de la Ligue, puis ” . des premiers chefs de ce parti rival de la royauté, préparent un état de choses fixe et régulier. A cette période se rappor- tent un assez grand nombre de lettres qui ont pu être sys-` tématiquement écartées. ‘ i ' Mais on le verra ici même, le système de triage a déjà dû sappliquer. à la partie écrite entre l’avéne_ment et l’ab juration. Car,.dès l’arrivée de `Henri IV au trône de France, sa — correspondance prend nécessairement une extension et une ‘ portée toutes nouvelles. Elle s’adresse à cette quantité de gentilshommes revêtus desnombreuses charges de la cour et de l'armée,. aux dignitaires (du clergé, aux compagnies souve- — raines, aux corps nde ville, à 'tous les corps de l`État, aux- ` principaux magistrats et folliciers dans les différents services -publicS1;~puis1à‘tous les souverains des empires, royaumes,. ..principautésr ; aux républiques et états confédérés,à toutes les ~ puiss’an'c_essenfin avec qui la F rance était en relations anciennes ou récentes ; aux ministres îetzfaux principaux personnages de ‘ ceswétatsgtaux ambassadeurs zque le Roi y entretenait. ' Cette dernière partie est celle ou il devenait surtout inévi- table *d'élaguer beaucoup. Quiconque a consulté les recueils -diploma tiques sait dans quels détails circonstanciés entrent ces c'orrespondances. Les réponses s'y font point par point, et Souvenïttyrestent peu intelligibles sans la comparaison des . lettres quiÈl'es'ont' amenées. Liétendue des instructions et des itren’se’ig nements est parfois si considérable que telle afïaire ' fournirait la Jmatiére de plusieurs volumes in-folio. . i 0