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LETTRES MISSIVES

— conserver en sa saincte garde. Escript au camp devant Clermont, ce xxi_i° jour de septembre. . . q HENRY. _ .. * FOBGET. 1590. —30 sniirnmnan. . Cop. - l # B.-B. Suppl. fr. Ms. 1009-2. (D’après l’ancien cabinet de M. de Mendajors.) . [A MO N COUSIN_LE DUC DE MONTMORENCY.]" i Mon Cousin, Tav veu par vos lettres`, et entendu par ceulx qui sont venus vers moy de vostre part, le mescontentement que vous avés de mon cousin l s' de Chastillon, pour n’avoir satisfaict à la promesse qu’il vous avoit faict ; sur quoy je ne vous diray aultr chose, sinon qu?il mlestoit icy trés necessaire, et qu’il estoit de besoing pour mon service qu’i.l me vint trouver en diligence, suivant les expres _com— ’ mandemens que je luy en faisois ; et que je `crois, _ainsy qu’il mia ` jurégque cela a estéla seule cause qu’il n’a satisfaict àlsa dicte 'pro- ‘ messe,' et non faulte d’amitié en _vostre endroict, vous priant, pour cela ne le r’eculer de vos bonnes graces et ifempescher que sa pen- sion de mille livres par mois, qu’il a, en Languedoc, ne luyrsoit payée l aussy bien que s’il y estoit, car c’est ma volonté, comme aussy la garnison de Monpellier, sans aulcun retranchement de jours, et que les capitainestet soldats que mon dict cousin a ainenez avec luy des ‘ compagnies qui y sont entretenues- soient passées à leur monstre, car c’est leur solde, ne recevant ; icy aultre chose. Je vous en escris plus au long par une aultre lettre 1; qui me fera linir celle-cy pour vous prier dé rechef satisfaireà-cela, qui est de mon intention : et sur ce, ieprierav Dieu_qti’il' [vous] avt, mon Cousin, en sa saincte et digne garde ; Escript au camp de Clermont, ce xxx° septembre 1590. , — HENRY ; V Voyez ci dessus la lettre du 25 août, I".,