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242 LETTRES Missivss . _ me font service par deçà,-soient passez aux monstres de delà, comme i s’ils y estoient, car icy je vous asseure qu’ils ne reçoivent poinct d’a'r— gent. Vous en ferés Yordonuance necessaire aux commissaires- et cou- trerolleurs que vous ordonnerés pour faire les dictes monstres. Je vous ay ce jourd’huy faict une depeschepar laquelle vous aves en- tendu l’estat de mes affaires : qui me gardera de vous en faire icy ` aultreredicte, ny ceste—cy plus longue, que pour prier Dieu, mon _ Cousin, vous conserver en sa saincte garde. Escript au camp de Chaillot prés Paris, ce xxv° jour d’aoust 1590. _ i "` IIENBY.' ` ( _` i roncm. _ [1590.] — 25 Aoûr. — II". i p i i i Orig. autographe. — Bi B. Fonds Béthune, Ms. 9109, lbl. A. _ Cop. — B. B. Fonds Fontanieu, Ms. P. 73, fol. 18 verso, et Suppl. fr. Mss. 1009-3. ' ‘ Imprimé. — Mémoires de Nevers ; t. II, p. 2'1 2-. i V I A MON COUSIN LE DUC DE NEVERS. ‘ 'Mon Cousin, J’avois depesché à Pluviers devers vous- sur l’advis que l’on m'avoit' donné que vous estiés en ces quartiers-là; mais ce gentilhomme m'a resjouy d’une meilleure nouvelle, qui est de vostre °' arrivée à Corbeil ; dont je suis trés ayse, et vous puis dire que vous soyés le trés bien venu, pour vous trouver à la bataille des bons Fran- ` . gois contre ceux qui ont quicté ce beau nom pour se faire Espaignols. — Uesperance que j’ay de vous voir bien tost fera ma lettre plus courte ; p - remectant le surplus sur le s' de la Bocque, avec priere à Dieu—qu’il A _ ' vous ayt, mon Cousin, en sa trés saincte et digne garde. Do l’Hermi- ' tage prés Chaillot, ce xxv‘“° aoust. i . h HENRY.