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LETTRES MISSIVES

° face aucunes menées avec eulz pour quelque cause et occasion que ce soit. Et s’il congnoit qu’il y ayt_ quelques uns qui aient escript ou envoyé vers le duc de Mayenne, il en face faire la recherche, pour ` me donner advis de ce qu’il en apprendra, ensemble de ceulxqui ont secouru mes ennemys de pouldres, blez et munitions ; et pour le regard de 'ceulz qui ont obey et satisfaict à mon edict et declaration, qu’il face considerer leurs deportemens, afin qu’ils ne puissent rien entreprendre au prejudice de mon service. Ce que je vous ay bien ` voulu particularizer, afin que de vostre part vous y apportiés ce que je me promets de vostre `afiection et vigilance en ce qui regarde le bien de mes affaires : et sur ce je prie Dieu qu’il’vous ait, Mons' le President, en sa saincte et digne garde. Du camp de Beaumont, ce xvf jour de may 15g'o. ' HENRY. - rormn. ` “, le mande plusieurs de mes serviteurs, par ce que jlespere combattre mes ennemys et prendre Paris. Qui me faict vous prier de tenir la main pour faire monter à cheval tous mes serviteurs, et que l’on P pourvoye par mesme moyen à la seureté des places qui tiennent P011I‘ mon service. Du xv1_]°. ` i de Villars, second fils d’Ennemond de du Havre, de Montivilliers et de Pont—Au- Brancas et de Catherine de Joyeuse, était demer, le droit d`être indépendant, pen- capitaine de cent hommes d'armes, lieu— ïdant trois ans ; du duc de Montpensier, tenant général pour le Roi auxbailliages de gouverneur de la province, et la charge Rouen et de Caux. Il fut, jusqu’en 159li, d'amiral de France, qu'on fut obligédôter comme le chef de la Ligue en Norman- à Charles de Biron pour la lui donner. die, en maintenant dans ce parti la ville Il fut désigné pour être chevalier des or- de Rouen, qu'il ne rendit qu'après la ré- dres, apres la promotion du 7 janvier ( duction de Paris. Personne ne se fitipayer 1595; mais il ne fut pas reçu, ayant été ~ plus cher. Il exigea douze cent mille livres tué par les Espagnols, près de Doullens, _ d'argent comptant, soixante mille livres le 2l ; juillet de la même année. V de pension, le gouvernement de Rouen, ° De la main du Roi.