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` DE HENRI IV. l93 pour mon contentement ; car vous ne pouviés la prendre en lieuf que _i’aime et estime davantage, ny eux aussy se joindre à personne qui m’eust esté plus agreable 2. Et n’auray point de peine. d’en aimer _ 'les mis par les autres, ayant toujours esté mon naturel de porter af- fection à l’une et à l’autre famille} Je suis obligé de promesse, de ` longtemps, `d’ayder au mariage de la fille, ce que jeveux faire. Il n’y a que la Sa1son qlll y est un peu contraire. Ils en ont ouvert ICY un moyen que vous jugerés par delà s'il sera propre ; et s’il ne lest, j’en feray chercher un autre, car clest chose que_ je veux qui soit. J’eusse` bien voulu de ceste heure aussy ce que vous m’avés escript _ pour ledict de la Roche, pour [le faict] des deux terres, mais parce que je n'ay encore rien resolu de ce qui demeurera à ma sœur, je ne veux de rien disposer, que je n'aye` veu ce que je luy laisseray : et . lors,- et en ce-la, et ce endant, en chose beaucou meilleure, `e se- I) P .l ray bien ayse de gratiilier vous et les vostres, comme Je m’y sens obligé. A Dieu, mon Cousin, lequel je prie qu’il vous conserve. De Chelles, ce 1:111]** may 1‘59o.,, ' ` HENRY. [1590.] -- 1li MAI. — II'“°. _ Orig. autographe. —`Bibliothèque de l’Arsenal, Mss. Histoire, 179, t. I. Cop. —Suppl. fr. Mss. 1009-4 et 2289-2, etc. i _ Imprimé. — Vie militaire et privée de Henri I IC p. 190. — L'Esprit d'Henri IV, p. 163. — Lettres de Henri IV. .... publiées parN. L. P. p. 55. Paris, 181 Ii, in-12. — Journal militaire de Henri IV, publié par le comte ne VALOn1, p. 329, etc. i _ Z [A MADAME LA COMTESSE DE GRAMONT.] Mon ame, Je te prie de trouver bon, si le malheur vouloit que , M. de Turenne mourust, que je ne donne l’estat que demandés à

  • M. de la Roche s'alliait à la maison condiils, évêque de Coutances,était mort

royale en épousant Eléonore d'Orléans, dès 1588. M. de la Roche devenait donc fille de Léonor d'Orléans, ducde Longue- Yhéritier de cette maison considérable, et ville, et de Marie de Bourbon. Le père An- pouvait ainsi prétendre sans obstacle à la selmene place ce mariage qu'en 1596, haute alliance que son père avait préparée, époque où le comte de Thorigny, fils aîné comme on le voitfdès 1590. du maréchal, mourut sans enfants. Le se- p ’ — LETTRES ne nenni 1v.-111. I C 25