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174, LETTBEIS MISSIVES i qui par une singuliere grace de Dieu a =esté presque de tout temps entre nos Couronnes et Estats, et mesmes a esté grandement tée, ces dernieres années, parplusieurs bons et grands itesmoignages qu’avons receuz de lientiere affection du leu roy de Dannemark,‘nostre bon frere, au bien et advancement denos affaires en nos plus grandes adversitez, dont nous avons trés grand occasion de remercier Vostre Majesté, comme nous faisons par la presente, vous asseurant que prendrons tousjours singulier plaisir de faire paroistre en toutes occa- j i sions le desir qu’avons de vous rendre tous les oflices de trés bon pa— rent et antien amy et allié, n'ayant rien plus cher que la continuation perpetuelle et inviolable de vostre amitié. Or pour ce que par vostre dicte response qu'avés faicte au dict de Bongars, vous avés diH’eré de vous reso'uldre’sur ce qu’il vous a proposé de nostre part-, jusqu’à la prochaine assemblée de vos Èstats, et que l’o`piniastreté de nos re- belles et les necessitez de la guerre nous contraignent de rechercher encores le secours et assista nce des rois et princes nos amys, nous avons donné charge expresse à nostre amé et féal conseiller en nostre consei l’d?Estat, le s' de Fresnes, estant pour le present en Angleterre, . pour nostre service, as se rendre vers Vostre Majesté au temps de la dicte assemblée, et aprés vous avoir informé de l’estat de nos allaires et des raisons pour lesquelles nous_desirons d’estre 'secourus prompte— _ ment d'une -armée de reistres et landsquenetz, vous prier instamment, en nostre nom, de voulloirlortifier nostre juste cause 'de quelque partie de moyens, avec la royne d’Angleterre, nostre trés chere sœur, et les princes d’Allemaigne, nos trés chers cousins et alliez, vers les? quels nous avons aussy depesché le dict s' de Fresnes, avec- nos amez et feaulx les s” de Schomberg et de Sancy, pour les mesmes occasions, lesquelles nous vous prions de rechef voulloir entendre de luy, et luy adjouster mesme foy que vouldriés faire à nostre propre personne ; comme aussy nous luy avons 'donné plain pouvoir de traicter et con- _ tracter avec Vostre Majesté, tant pour la seureté du prest dont il vous _ requerra en nostre nom, que de toute autre chose, comme à l’un de nos plus confidens serviteurs et conseillers-: et sur ce-, nous remectans _