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. [70 A LETTRES MISSIVES moy ; et croyés, mon Cousin, que c’est, la painde ce Royaulme et la ruine de la Ligue, à laquelle il Faut conviertouszles bons F rançois à courir sus. Venés donc, je vous prie, et amenés. avec vous, vos es- trangers, que je pense vous estre joincts à ceste heure..Je prie Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa garde. De .Bosny, à une lieue de Mantes, le Xlllje mars 1590. ' _ HENRY. ’ Vostre l’rere°" a faict paroistre qu’il craignoit aussy peu les Espai- gnols que moy ; il a trés bien faict. Ils ne s’en retourneront pas tous. Nous avons presque tous les drapeaux et ceulx des reistres ; il est de- meuré douze ou quinzecens hommes de cheval. Mess" de Humieres et de»Mouy" sont arrivez à la premiére volée de canon. Dedans deux jours je vous enverray. les particularitez. Le courrier rapporte _que le duc- de Mayenne sest saulve dedans Mante. 1 1590. — il ; mns. — III"". A _ Imprimél — Histoire de l'ordre du Saint-Esprit, par Saint-Foix, t. II, p. 38, édition de 1775. ~ [A. MONS“ DE CURTON.] _ Curton ‘, Je viens de battre mes ennemysdans la plaine d’Ivry. Je ne tarde pas à te l’escrire, persuadé que personne n’en recevra la ’ Ce posbscriptum était de la main du honorablement cité dans la circulaire pré- Roi. . i cédentex U _ ‘ Le comte de Saint«Paul, dont il aété " Isaac de Vaudrey, seigneur de Mou)'. question dès la première partie de cette second fils de Louis de Yaudrey et de l'l1é correspondance, et que Yon vient de voir ritière de la Crosse en Poitou. ‘ Nous u’avons pumous procurer ilsutre A plaçé simplement au oornmenceznent, _il textede ce billet que le tente donnévpar I a intercalé dans le corps de la lettre les Saint-Foix, qui nous par :-1itl’avoir un peu A mots, mon cher Carton., disposition qui altéré ; selon son usageiet le goût de son n'est pasdu style _épistolaire, d’Henri IV. temps. Au lieu du nom de la personne, Du reste, on ne saurait élever de doute sur