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LETTRES MISSIVES

I celle qu'entre aultres occasions vous avés tesmoignée envers nous particulierement, nous avons estimé pouvoir prendre ceste confiance de vous requerir et prier nous vouloir assister en ceste necessite s (pour un sy bon effect, et qui ne regarde seulement cest Estat, mais " aussy tousaultres auxquels la convoitise de ceulx qui soustiennent 'ceste guerre contre moy ne vouldront non plus pardonner) de telle somme que vostre commodité pourra porter, ayant donné chargelde faire- cest office en nostre nom à nos amez et feaux. conseillers en nostre conseil .d’Estat les’s” de Sancy et de Fresnes, avec pouvoir de vous passer toutes obligations et asseurances necessaires pour vostre, ` remboursement. A ceste cause nous vous prions leur prester en cela, ou à l'un d’eux, la mesme foy et creance que vouldriés faire à nostre propre personne, vous asseurant que nous faisant le plaisir que nous attendons de vous en cest endroict, nous le recognoistronsà jamais ' sy avant, que vous aurés occasion de vous louer de nostre amitié. Sur ce, nous prions Dieu qu’il vous ayt, Trés chers et bons amys, en sa saincte et digne garde. Du camp devant Dreux, le vif mars 1590. _ HENRY. ` 1590. --9 Mans. \ _ Orig. —A1 ch. de feu M. le duc de Gramont Caderousse. Copie transmise par M. le préfet de Vaucluse. ' _ A MONS“ DE VACHEBES. Q Mons" de Vacheres, la demonstration quevous faictes chascun jour aux occasions qui se presentent par delàpour mon service, de vou- loir perseverer en la fidelité que je me suis toujours promise de vous m'est beaucoupagreable, et veulx croire que avec ceste ferme reso- lution vous rejetterés ceulx qui tascheront de vous en esbrauler ; en quoy je m’asseure que vous n’obmettrés aulcune chose de ce qui despendra de l’aH’ection et fidelité que vous m’avés vouée, asseuré que je sçauray trés bien recognoistre ceux qui. demeureront fermes