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LETTRES MISSIVES

' aattendre l’aultre, qui a donné . loisir, et occasion au dict duc d’y en- treprendrerlequel bn : mîatdictjavoir escript que ledjct s' de Sancy s’estoit vanté partout en Allemagneîquïl le_. ruineroit, chose que sa`_ discretion rend trop peu croya.ble, avec ce quÉil n'avoit aulcun com- mandement rde. moy, de lrien faire contrexle dict duc. Pour les gens de clïèvalwil n’y zavoitaencore que la levée! `de Donmartin arrivée, qui est de- cinqjcornette's § lesq11elles —le dict ;s" de. Sancy .fit_:advancer avec les dicts mille ou. douze centsrlansquenets qui. se rtrouverenti au ren- È dés-vous quil leur avoit edonné, et ;ont==faict$, telle rdiligence q11’ils arri- verent =à Sainct-‘Jean— de<Laune le dernier jour du mois passé`; et du cinquiesme. du amois il’m*a escript, d*auprés de.Seurée,~que, dés qu’ il auroit- îtrouvé à qui les.pouv0`ir reinettre, `il s’en, retourneroit en Alle- magne pour les aultres affaires qui y restent à traicter de 'ma part, » faisant estat qu’ils se deschargeront bientost de la dicte troupe entre les mains idu s' de Tavanes ou ‘du s” zde Dinteville. Je crois que le s' de Guitry, de qui’j‘ay receu 'lettres escriptes de 'Chaalons, les aura aussyjoincts bientost aprés, lequel _i’y avois envoyé pour prendre la dicte conduicte, attendant .l’arrivée de mon cousinile mareschal’d’Au- mont, ainsyque je vous ay :cy d’evant faict entendre, Quant à faultre troupe de 'French Schelender, _il donnoit esperance de venir de jour ‘à aultre, et à ceste occasion le s' de Beaux estoit "demeuré à Stras- bourg, pour l’attendre .et -la conduire aprés l’aultre ; toutefois, je n’en ay pas grande esperance, veu la facon de laquelle le dict French y avoit procedé, et que les empeschemens qui se seront peu presenter en leur passage n’auront pas aidé à eschaulfer une volonté invacil— lante de soy mesme..• .... À j ' vile vous envoye deux memoires imprimez, qui contiennent nos ex- ploits depuis la mort du feu Roy jusquesà la prise de Falaise, suivie de celle `de"Lisieux, et en mesme temps de la reduction d8 V€I’l1C11ll en Perche, ou j’avois envoyé mon cousin le conte de Soissons, ainsy que je vous avois escript. Je lis partirdu dict Lisieux mon cousin le mareschal de Biron avécquelques troupes de gens de guerre`, pour aller vers Evreux ; et m’estaut acheminé avec mon armée du costé de