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DU BOI DE NAVARRE. Sl pris le fort que mons’ de Lansac avoit faict faire au Bec d°_A1nbés ‘. Il y avoit force gens dedans qui ne rendirent point de combat. ll y en. eut seulement six de tuez, vin t de no és et arante de risonniers. È Y qu P Mon dict cousin m’a envoyé le capitaine Roux pour m’en advertir, (fest luy qui a faict le plus grand effort, avec vingt harquehusiers que je luy avois baillés 2. Fay aussy esté adverty que mons’ de la Valettel", s’en allant en Piedmont, a deffaict un regiment de la Ligue. Voilày comme leurs affaires s’advancent tous les jours. C’est tout ce que vous aurez de moy pour _ceste heure ; priant Dieu, Mons’ de S* Geniez, u’il vous a t en sa saincte arde. De Lectoure, ce dernier ~ Y É. your de juin 1585.

Vostre bien affectionne maistre et meilleur amy,

HENRY.

Ambez, ou le Bec d'Ambez, au confluent de la Garonne et de la Dordogne, à trois lieues au nord de Bordeaux.

perir. Si je sçay d’autres nouvelles, je ne fauldray les vous mander. Le Roy mon frere me mande tous les jours que je ne

Madame Catherine de Navarre, gou- parte PRS ¢l`îCy qlliîl D9 le IUC Iï1¤¤d€ A vernante de Béarn, écrivit, sur, le même Dieu. mons’ de 8* Genîésjje Suis et seray sujet, à M. de Saint-Geniès, une lettre ou toU$_loUî`$. , elle donne des détails encore plus circons * Voslœ b ¤H`€°*î°¤¤é° 6* L tanciés que ceux de la lettre du roi son “”“*`é° am)’° , frère. «CA’I’HEBINE DE NAVARREJ « St vient veîllor augggmphg, Collection (10 LL F FOUîu¢’» de C¤¤¢h¤¤ ) un laquais du Roy mon frere, par qui il _ ~ escrit que le mareschal a prins le ?Bec É ‘° `Bernard de Nogaret, seigneur de _ d’Ambés, en a tué et noyé et prins qua- la Valette, fils de Jean de.Nogaret, sei- rante-deux, dont Guabayet en est, qui a gneur de la Valette, et de Jeanne de Saint- tant de fois voullu tuer le Roy mon frere. Lari, né en 1553, était le frère aîné du La compagnie, qui estoit de la Ligue, _où duc’d`Epernon. Il fut cheiiialier des ordres il avoit envoyé de ceux de sa compagnie du Boiygoiiverneur duumarquisat de Sa- et Parabelle, s’est venu rendre à luy avec luces, du Dauphine, ‘de Lyon et de Pro- i promesse »de ne retourner plus àilgen, vence, mestrelde camp de la cavalerie lé- où l’on_ a _beaucoup de necessite, ll est gère et amiral de France. _Il mourut, le’ venu un de mes gens de Tours, qui dit 23 février 1592, des suites d’un coup de ue ceux des Li nes estoient rés d’Or- feu à la tète, re uitreize `ours au aravant

leans, et font tous les maux qui se peuvent au siege de Roquebrune. dire. J espere que leur mechancete les fera...— marruss ne nerim iv. —— ii. 11