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vi SOMMAIRE HISTCJBIQIJE. royales, 'cellepour le Dauphiné ; commandée par=Mayenne ; était plus' spé- ‘cialeni’ent au service de la Ligue. Le duc’de` Nevers, uniquement dévoué au Roi, fait entrer la sienne en Poitou. 'Lesfsuccès qu’il y obtient sontplus que contre—balancé's par ceux du roi- de Navarre ou "de 'seslieutenants ; . "ïnais les affaires de ce prince reçoivent un secours aussi efficace qu’inat— ° tendu, `de l"éclatante catastroph'eî`qui termine cette année. Le 23 dés ' cembre, le duc de Guise, ’et, le lendemain, le cardinal, son frère, sont `poignardés' à Blo’is, `par les ordres de Henri III.'_ I 58 9. Catherine de-Médicis meurt le 6 janvier. Les Parisiens, à la nouvelle du — meurtre des Guises, ne gardent plus aucune mesure dans leur fureur i contre Henri III. Le roi de Navarre, en se rendant a la Garnache, est pris, le 9 janvier, d’une fortepleurésie, qui met sesjours en danger. On fait même courir, un instant, le bruit de sa mort. Il se rétablit avant la _ fin du mois. Il continue aménager les princes protestants ; mais, des le limars, par la lettre_qu’il adresse aux États de Blois, il manifeste le désir P `_ de se réunir au Roi. Il s’empare de plusieurs villes de Touraine, et ne ' tarde pas à rentrer en correspondance avec le Hoi, qui vient de se retirer à Tours. Dès le 20 mars,‘ des négociations sont entamées de sa part près de Henri III, par Mornav, qui conclut, le 3 avril, entre les deux U princes, une trêve d’un an. Le 2 1 avril, le roi de Navarre passe la Loire, _ ’à Saumur,’ avecson armée ; et le So, 's'étant"avan'cé 'avecune partie de ._ ses troupeshprès de Tours, il repassela Loire et va saluer le Roi au Ples- "sis—lèsÃTours. Sa irécoiiciliation avec ce `prince devient 'la"'source dune `llsu’ite`;de :succès pour le’Iloi et de’revers pour ila Ligue. Le duo de Mayenne termine pas une fort prompte retraite son expédition contre_ L "le’faubourg"de Tours. Les Parisiens’son’t’cliassés'de' devant Senlis, qu’ils ` À hassiégeâieiit. Le roi de’Navari*e ‘nê°p’ut’réussirnéanrnoins affaire 'rentrer _ "Crléaiis dans fobéissànce, malgre l`éloquè'ntê' lettre"qu’il'adr'e’ssa‘ aux ha- Ubilaiitslde dette ville ; niais, le '2’5 juillet, iai ; deux `armées’i‘oyales réunies 'slempîirent deMPontoise, etërrivëht'â;Saint ;C1ôtiè1; ala fin du m'ois ;"L’as- Twsailtuahlaitletre doniiélaux 'rnifrs del P tlI’lSil!t-lliüiiàûflll, lorsque, `le `i'" août, i° "llas'sÉfssini'lIacqiies Clément"fra'ppeî(Hënri'III ‘du coup ‘don't * il `meurt le i *‘*1'eà‘asm*a1a. ’ -