Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/85

Cette page n’a pas encore été corrigée

' DU. ROI ;DE¢iNAVA BBE. 75 ' quelle la_Boyne, a faict de si grandes ollres, que le Roy luy a mandé de s’en retourner ; et dit-om qu’il--s’estbit# condescendu à la revoca— - tion, de—nostre, edict : qui seroit bien nous gtailler de la besongne pour le reste de nos vies ; qui est causeque nous avons de tant plus à regarder à nous, et que je vous prye, Mons' de Segur, avoir en re- — commandation tous noz aflaires,. qui requierent, comme pouvez pen- ser, vostre diligence et aflection accoustumée. Il y a sept ou huit jours que-le s' de Chaînpernon est arï=ivé icy, dont j’ay` este l’ort ayse ; et- d’entendre »êe z quëils m’a rapporté=»'de lm bonnewolontéi He= sa _ maistresse :? : J'ay•donné Cllüfgüià mons' de Clervant de vous envoyer la desclaration‘ que jlaylaicte pour la presenter à la dictmdaiineç ayant envoyé Toriginalzrau Roy, escript ; et ¤signé de* ma propre main : Ilest besoing.qu’en l’assiez l’aire plusieurs doubles 'pour les distribuer à tous paysgprinces et estats’,>avec une lettrer dont j'e vous envoye ela _ teneur ; Cbangezslesrtermest quïil fauldra changerpselonladresse : Nous avons esté, monsieur le Prince et moy, trois ou quatre _iours=en semble avec mons' de Boban, mons" le comte de la Bochefoucault et bonne compagnie, à Montguyon et à Coutras °, en esperance de voir le mareschal de Matignon, qui avoit promis de se trouver à Li- bourne, dont il s’est excuse sur la cholique ; de sorte que n’avons _ peu conferer avec luy desïchoses’qui concernent le service du Roy, comme il estoit.bien neeessairea/ Ce sera pouryunezaultre fois. Ce pendant je vous prieque j'aye`, le plus souvent que pourrez, de vos nouvelles ; attendant lesquelles prieray Dieu vous avoir, Mons' de Segur, en sa saincte et digne garde. De Bergerac, le x° juin 1585. Vostre bon maistrelet affectionne. amv, . HENRY. i. ‘ ’ La reine d’Angleterre, dont M. de Champernon etait ambassadeur. ' ’ Du S1 mai.au Ajuin. ‘ A zo