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LETTRES MISSIVES


pris la peine de faire glisser -le ;.venin deleur blasme contre-moy, ~ jusquesaux moindres yeines._et—;tibres ;de _ce ;Boyaume..Et pour ce, Messieurs, je vous prie de toute mon ailection de-les-vouloir consi-. derer exactement. au reste,, croyés que ce que j’oll’re de rachepter au prix de mon sang propre la calainité de cest Estat, et la misere que, par ceste guerre, soullriroient tous les estats de ce Royaume, je le , fais d’une abondance d’aII’ection, et dlun vif sentiment que j’ay de tous leurs maulx. Dieu le sçait, Messieurs, qui voit le fond de mon cœur, auquel ils ne peuvent pas aussi cacher le, leur ; qui me sçaura bien - garder de leurs complots. Et je lesupplie en’ces evenemens, Mes- sieurs, vous avoir en sa tres saincte et <ligne,.gar<le. De Bergerac, ce xëdegjuin 1.585 2Ã Vostre tres aftectionné et plus asseuré amy, HENRY. ... -1585. — —l O JUIN. — III"". ' Orig}=- B : Fonds des Cinq-cents de’ Colbert, Ms. (LOI'. Imprimé. — The Life of Ihonzas Egerton, lord cltanccllor. of England, 1- vol. in- !;°.sans indication de lieu ni date, pag, Img. A . A MONS“ DE SEGUB, Mou consnmmn nr supnnxurnnnamr nz nm Miusou, Armures er rxmmczs. Mons'~de Segur,» Depuis vostre partement, les aH’aires n’0nt pas - receu- beaucoup de changement. Ceux= de la»Ligue continuent à ra- À masser le plus d’homme's» quiilz L peuvent ; leurs entreprinses —reus - ' sissent en peu. denlieux, et.—leurs.eH’ects~sont encore l’oibles. >—Ma Femme se=.fortiHe le plus quielle peut à Agen¥. Cependant messe de Guysene demonstrent- pas avoir grande aIl’ection à la- paix, pour la- __ ’ Cette date est fournie par la copie du de Mornay, la lettre u’est ni datée ni si- manuscrit de Tours? Dans les mémoires gnée. , Cette princesse se préparait à la guerre contre son mari. Voyez ci-après, lettre de 1585, no août, I", note 2. `