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LETTRES MISSIVES

- ‘ desjà secourir en quelque facon, quant ilmet au cœur de vostre en- nemy d’entreprendre contre cest Estat : ce qu’il ne peut sans une grande distraction. -._. Et quant à l’ayde, `Mess“, je pense _que vous ne doubtés pas que ` cesremuëmens ne mlayent apporté plusieurs nouveaulx adairesqui distrayent mon esprit et. mes moyens en diverses parts, et me re- tranchent dlautant le pouvoir de vous assister, encor que la volonté mlen demeure toute entiere. Neantmoins le s' dellebours, comme vous dira le s" Caluart, au plus tost qu’il luy sera possible, vous me- nera deux mille hommes de pied ; pour Yacheminement desquels luy feray deslivrer l’argent_qui luy sera necessaire. Et l’ay d’autant plus volontiers choisy, que le s' Caluart m’a asseuré que vous aviés i bonne opinion de luy et qu’il vous estoit agreable. Et quand le temps nous aura faict voir un peu plus clair és allaires de ce Royaume, qui ne peuvent longuement demeurer en ceste obscurité,. je vous feray cognoistre, Mess'2 que _i’estimevos allaires les miens propres, tant en m’e’n rendant solliciteur envers le Roy mon seigneur, qu’en vous departant de mon particulier ce que Dieu m’aura donné dlamys et de moyens. Je remettray le surplus sur le sieur Caluart, qui vous pourra discourir de l’estat des pays de deçà, etc. p ' [HENRY.] ]585. — 1.7 MM. ° Orig. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 915, lettre n° S7. Copie transmise par M. Allier, correspondant du ministère de l’Instruction publique. Cop. - B. B. Suppl. fr. Ms. 1009-4. Imprimé. — Mémoires de messirc’Philippî2s de Momay, seigneur du Plessis Marli, etc. t. I, p. /rx/i. Edit. de La Forest, 1625, in-/:.°., _ AU ROY, MON SOUVERAIN SEIGNEUR. ` "É Monseigneur, Jlay receu celle qui a pleu à Vostre Majesté m'es— crire du VIIJC de ce mois. Je vous supplie tres humblement, Monsei- ‘ « Dressée par M. du Plessis. » Mem. de Mornay.) I