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. DU ROI DE NAVARRE. (19 que par quelques mauvaises impressions qu°0n pourroit avoir don- nées, le congnoissant personnage capable et de service, j’ay prins cette hardiesse en faveur de ma dicte tante, de supplier treshurnble- , ment Vostre Majesté, Mon_seigneur, _d’avoir agreable qu’il exerce son dict estat, comme il a fait cy-devant et auparavant qu’il se meslat des ailairesde ma dicte tante, "puisque c'est par vostre permission et com- mandement ce qu’il en a faiet, qui ne luy doibt tourner à defaveur. Je miassure que Vostre Majesté s’en trouvera bien et iidellement servie ; et augmenterez la tres humble allection de ma dicte tante et de moy pour prier Dieu, après vous avoir tres humblement baizé les mains, vous donner, Monseigneur, en tres parfaicte santé, tres heureuse et tres longue vie. De Bergerac, ce XX\C]e jour davril 1585. '_ Vostre tres humble et tres obeissant V subject et serviteur, _ - 1585. — 27 avan,. Copie pandevnnt notaire. - Arch. de le vicomte de Puvségurr Communication de M. Gustave de Ciausade, correspondant du ministère de Pinstruction publique : i A MONS“ DE PUYSSEGUB. Mons' de Puyssegur, L’on m’a faict entendre que vous vous en ` estiez allé hors de ma ville de Lectoure et vos freres aussyiïle ne sçay si quelqnfun vous auroit oliensé, ou inventé quelque chose pour vous ` occasionner de vousren aller ; et s?il est 'ainsin, vous men advertirés et vous verrés la punition que j’en feray. Cependant vous etles vostres vous" pouvez asseurer en tous les lieuxÉou j’ay puissance, comme le dict s' de Corné vous fera=entendre` de- mapart zsur lequel me re- mectant, je prieray Dieu vous avoir, Mons' de Puissegeur, en sa `saincté garde. De Bergerac, ce'xxv1j° avril 158 5. ‘ Vostre bien bon amy, ' I - HENRY. U rnrrnus on num : nv.-xi. 7