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i DU ROI DE NÀVÀBBE. ÀS9 - 1589.- 22 mi. Cop. -- B, B. Suppl. fr. n° l009-6. l Imprimé.- Histoire de France, par Pmnne MA*1 mBU, l. VIII, t. I, p. 767. Paris, 1631, in-Fol. ... Mémoires de la Ligue, t. III, p. 55lt ; édition de 1758, in-li°; — eten extrait dans l’I listoire de la maison de Bourbon par DÉsonMEAUx, l. VIII, t. V, p. 597, in—!1,°. ` U A MESS"5 DE LA VILLE D’OBLEANS. Mes amis, _ Je suis bien marry de vous venir visiter en telle compaignie, et d’estre contrainct, depuis si long-temps que je me suis approché dc vous, de montrer a ceste province et à vostre voisinage l’efTroy et les incommoditésque la guerre y apporte]..I'ay toutesfois dés—jà rendu tant de tesmoignages, et devant Dieu et devant les hommes, du de- plaisir que j’ay aux armes ; j’ay par tant de diverses actions monstre que les miennes nlaveient aultre but que la paix, que, sur ceste ccn- liance, _j'espere que Dieu les benira, et principalement à ceste heure, quand aux yeulx de toute la Clirestienté, mon Roy m’a tant honoré de s’estre luy-mesme rendu juge de mes droictes intentions, et meil- leur tesmoing que jleusse sceu €leSi1‘er à mon innocence. lay en ge- neral convié par diverses fois l France a desirer son repos ; _i’ay, pour mon devoir au service du Roy, mon seigneur, et au bien de ma ‘ tt Le duc de Guise ayant esté tué à escrite à `Blois, du 2l ; decembre 1588, Blois le 23 décembre 1588; Hosieux, se- signée Ileunr, et plus bas Rezé, par la- cretaire du duc de Mayenne, et gendre du quelle le Roy mandoit à M. d’Antragues, sieur d'Armonville, Sl8Cll€IIlID€ à Orléans, sur l’avis qu’il luy avoit donné, qu’il luy . fait prendre les armes aux liabitans et envoyoit six compagnies de ses gardes bloquer la citadelle. M. cl’Antragues, gou- pour secourir la citadelle d'©rléans. La ci- . verneur d'Orléans, se presente aux portes, tadelle fut battue et prise par les habitans qui luy furent fermées et reIusées,à cause d’Orléans, le dernier jour de janvier 1589, ‘ qu’il avoit plongé les liabitans dans la re- L et il l’instant rasée, et, conspirant Orléans bellion de la Ligue, et luy, estant venu à avec Paris et autres villes, les babitans sc resipiscence, les en vouloit destourner : si declarerentpour la Ligue. » (Hist. et antiq. bien que les babitans desiroicnt change- de la ville et duché d'Orléans, par François mentd’nn gouverneunet se fenssent remis le Maire, conseiller au présidial d’Or— danslobeissance ; car j’ay veu /une lettre léans, p. 217. Orléans, 16`[t8, in l`0l.) " LET'l’I\ES ne nnsvm lV. ~ II. i G2.