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LETTRES MISSIVES

V. Je fais estat de faire venir ma sœur bien—tost. Piesolvés-vous de venir avec elles`. Le Roy 1n’a parlé de la Dame d’Auvergne9; je crois que je luy feray faire un mauvais sault. Bon jour, mon cœur, je te baise un million de fois. Ce 18“’° may. Celuy qui est lie avec vous d’un lien indissoluble. ` [1589.]-21 MM. I Orig. autographe. — Biblioth. de l'Arsenai, Mss. Histoire, n° I'79, t. I". E Cop.- B. R. Suppl`. fr. Ms. 2289-2, et Ms. 1009-4. lmprimé.-L'Esprit de Henri IV. Paris, 1770, in-8°, p. 158.- Essai sur les mœurs, par Vomaxnz, acldit. au chap. CLXKIV, lettre VIll°. — Vie militaire et privée de Henri IK Paris, an xu, in-8°, p. 138. — Lettres de Henri IV. etc. publiées par N. L. P. Paris, 18nA, in-1 2, p. (t6. — Journal. militaire de Henri IV, publié par M. le comte nn Vanom. Paris, 182 n, in 8°, p. 280. . [A MADAME LA COMTESSE DE GRAMONT.] Vous entendrés de ce porteur Yheureux succés que Dieu nous a donné au plus furieux combat qui se soit faict de ceste guerre'. Il vous dira aussy comme mons' de Longueville, de la Nouë et aultres ont triomphe prés de Paris. Si le Roy use de diligence, comme j'espere qu’il fera, nous voirons bien tost les clochers Nostre—Dame de Paris. Je vous escrivis, il n’y a que deus jours, par Petit-Jean. Dieu veuille (IUC ceste SGPI`[13.lI]€ DOUS f€SlOI'1S CDCOTC qllëlqllô Cl]OS€ dl3USSl signalé que l'aultre. Mon cœur, aimés~moy tousjours comme vostre, car je vous aime comme mienne? Sur ceste verité, je vous baise les mains. A Dieu, mon ame. C’est le xx_]‘“° may. De Boijancy. _ , « Ce sem lorsque vous m'aurés donné la sion et de vous en dire le grant mercy. ¤ maison que m’avés promise prés de Paris, ° La reine de Navarre, alors renfermée que je songeray d'en aller prendre la posses- au château d’Uss0'n. ‘ Le combat livré devant 'Tours, les avec la plus brillante valeur le comte de 8 et 9 mai, dans le faubourg de Saint- C_hâtillon, lils de l'amiral de Coligny. Symphorien, qdattaquèrent les ducs de 2 Ici Corisande a ajouté : «£ Vous n’e :les Mayenne et d'Aumale, et que défendit à moy, ny moy à vous. ¤