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DU ROI DE NAVARRE. `, (181 _ Roys ; de quoy j’estoys bien marry 1. Il y a eu mille particularités que l’on.peut dire remarquables. Envoiés-moy mon bagage, et faictes ad- vancer toutes nos trouppes. Le duc de Mayenne avoit assiegé Chas- teaurenault ; sçachant ma venuë, il a levé le siege, sans sonner que la sourdine, et s’en est allé à Montoire et Laverdin. Demain vous aurés plus de nouvelles. A Dieu. ' ' Du Faux-bourg de Tours, _ où est le quartier de nostre armée, ce xxx° avril 1589. , Vostreiallectionné maistre et meilleur amy, V ' HENRY. . 1589. — 13 mr. Orig. — Musée britannique'. Copie transmise par M. Tambassadeur de France à Londres. _ A MONS" CECYLL. _ _ Mon Cousin, Estant,. mons' de Buhyz, depeschépar le Roy, mon seigneur, pour les occasions qu’il vous fera entendre, je l'ay bien , Ilest dillicile de garantir la sincérité nonobstanttout l'ordre qu’on s'essayast ày de ce respectueux regret ; mais quant au donner, que les deux rois furent img grand cri de vivent les Rois, cette circonstance est quart d'heure, dans l’allée du parc du dict rapportée par l’Estoile, avec d'autres dé— Plessis, à se tendre les bras Yun à l’autre, tails fort intéressants sur cette entrevue, sans se pouvoirjoindreet aprocher, tantla d’une si grande importance dansllxistoirez presse y estoit grande et le bruict des voix « Aussitost qu'il eust esté mande du Roy, du peuple resonpant, qui crioit à grande il s'y achemina avec bien petite trouppe et force et exaltation : Vive le Roy! vive le roy passa la riviere le dimanche dernier avril, de Navarre! vivent les Roys! Enfin s’estant pour venir trouver Sa Majesté au Plessis- joints, ils s’embrasserent tres amoureu- les-Tours, où il estincroyablela joie qu'un sement, mesme avec larmes, principa- chacun monstra avoir de ceste entrevue, lement le roy de Navarre, des yeux du- et' avec quelles acclamations de liesse elle quel on les voyoit tomber grosses comme fut poursuivie : car il s’y trouva une telle pois, de grande joie qu'il avoit de voir foulle, concours et allluence de peuple, le Roy. » ‘ Cette indication est sans doute in- voyée de Londres 11`en porte pas _d'autre. sutlisanteg mais la copie qui nous est en- 2 Dans cette copie trèsimparfaite, on marrars ma umvru iv. — n. A 61 _