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ZLSO LETTRES MISSIVES lill PB l1PlC, UD 3[)Pl3.lldlSS€l'Il€IllZ l'lOI1 P£lI`€ll, IDBSIDBS CI’l3.I'lÉl. I Vi'UCIlt l€S « Ces choses considerées, chascunvenant tout cas, à la tranquillité, à la paix de la I à approfondir, soit le mal que luy mesme France. sefait, soit celuy qu’il aura à soulirir en « Ce qui nous alllige, que nous ne pou- ces confusions, nousunous asseurons que vons voir ni prevoir sans larmes, c’est que . ceulx qui jusques icy ont persiste en leur cet Estat soit reduict à ce poinct, que son debvoir envers Sa Majesté doubleront mal, si envieilli, si obstiné, ne se puisse d’aHection et de courage à le servir de guerir sans maux. De ces maux nous pro> bien en mieux contre ses ennemis ; que testons contre la playe et ceulx-là qui _ ceulx qui_soubs bonne Foy se sont laissés l'ont faicte. Qui a faict la playe est coul- aller à leurs pratiques ne voudront estre pable du Fer et du cautere, des incisions instrumens de leur propre ruine, en sap- et des douleurs que necessairement ils pant le pied de cest Estat dessus leurs font. Suffit, et ch_ascun aussy le pourra testes, ains desisteront plustost d'un si voir, qu’en ce peu que nous pourrons, mauvais party, recouraus à la clemence de nous y apporterons le soin du bon chirur- Sa Majesté, qu’il tient à toute beure ou- gien qui aime le malade. Les ennemis verte à cetilxh qui la recerchent. Quant à certes qui aiment la maladie y apportc— ceulx qui sopiniastreront, ennemis du ront, outre le fer, et la haine et la fraude, Royet de ce Royaume et de leur propre ne pouvans estre contens qu’en leur am- bien, comme ils acquerront trés justement bition sur cest Estat, ne pouvans la con- l'ire de Dieu et la haine des hommes, tenter aussi que par sa mort finale : mort ` aussi n_'ont-ils à attendre qu’nn jugement que nous rachepterons au prix de nostre l redoutable de là—haut, condigne à leurs vie et, de tous nos moyens. Ains plustost, merites, que Dieu vueille, sur ces obstinés, comme nous esperons en la grace de accelerer, par sa misericorde, poi1rl’abre : Dieu, gardien des rois et des royaumes, gement de tant de maux et de miseres, le_ reverrons en peu de temps, pouriruit de bien, repos, et soulagement de tant de nos labeurs, le Roy en Yauthorité qui luy ` povre peuple 1 u est née et deuê; le Royaume en la vigueur «~Pour nostre regard, nous protestons et en la dignité que jadis il avoit, à Thon- que lambition ne nous met point aux ar- neur de Dieu, au contentement de tous mes ; assez avons-nous monstre que nous la les bons François, consolation de tant de ` IIICSPPÃSOIJS`; 85Sez aVonS—I10\1S BUSSà (l’l10I1- Pauvre PguP]g_ Crgveçœur de cculx qui en neur, d'estre ce que nous sommes ; etl’hon convoitent la ruyne. Donné à Saumur, le i neur de cest Estat ne peut perir que n’en dixbuiliesme jour d’avril 1589. perissions. Aussi peu, et Dieu nous est «HENRY tesmoin, nous mene la vengeance. Nul n’a I plus receu de tortset d'injures que nous, *‘ P8? le BQY de N¤i=j~¤‘¤ t"`8mi"" P"l°°° nul jusques icy n’en a.moins poursuivy, du Sang 8* P"°“l‘°" Pm de F""“°°‘ et nul ne sera plus liberal de les donner wa V1çoss.» aux ennemis, s’ils veulent s'amender, en