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llôô.
LETTRES MISSIVES

_ avec la Ligue ; et semble qu’on ne vueille de nous qu’en default des aultres. Ce qui a esté cause qu’ayant assemblé tous ceulx qui sont icy _ prés de moy, nous Sommes resolus à cecy : Je consens la trelve diun an, avec la permission secrete, ou par escript, de pouvoir faire pres- cher dans six mois, à condition que nous ayons Saumur, parce que le pont de Cé ne nous peut estre que du tout inutile, à cause de la revolte d’Angers. Et-cie, dans Quasimodo. Si on nelaccorde, prenés congé, et vous en revenés, en protestant qu’il n’a tenu à nous que ne luy ayons rendu le debvoir de bons et lidelles subjects. Je vous prie, Mons' du Plessis, abregés, ainsi que Bissouze vous dira, que _i’ay advisé de vous envoyer. La Forest de Saivre s’est rendue. Les aultres petits forts font les mauvais ; je les escarteray bien, avant que soit quatre jours. A Dieu, je suis A _. V ostre trés—all’ectionné maistre et meilleur amy,. i `. HENRY. [1589. — 2l ; Mans.] I Cop. — B. B. Suppl. lr. Ms. IIOOO-3- i - Imprimé. — Mémoires de niessirc Philippes de Mornay, etc. t. I, p. 89/1; édition de 162l ;, in-à°. ’ A MONS" DU PLESSIS. Si le Roy va en Bretagne, il est ruiné. Les raisons : ses ennemys feront courre le bruict qu’il fuict devant M' de lVlayenne, lesquels ' Cette lettre ne sauraitiêtre bien com- garnisommunitions etfortificationsdulieu prise sans la lettre de Mornay à laquelle qu’il vous doit bailler. Mais quand ce vient elle répond, et qui expose les premières à la livraison du dict lieu, je trouve nou- _ négociations avec Henri Ill. veaux faits et nouvelles difficultés ; de Sauf S_ mur, il craint de n'en avoir le moyen ; du ' G lœ’ pont de See, il dit qu’il faut qu’il aille à ¤Je n’ai pu parler au Roi _iusqu'à ce Angers, de là à Nantes, pour empescher soir. Il a trouvé bon les articles que je luy les desseings de M. de Mercœur, qui cour ay présentés ; mesmcs il accorde jusqu’à mencent à— esclater en Bretagne, comme vingt mille escus pour Yentretien de la V. M. entendra ; et que s'il advenoit qu'il