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_ DU BO] DE NAVARRE. 37_ ray Dieu vous avoir, mon Cousin, en sa trez saincte et digne garde. De Nerac, ce v11_i° aipvril 1585. U ` Vostre plus affectionne cousin et meilleur amy, ` HENRY. _ [1585. — vmzs LE 10 avan}.] . Orig. autographe. B. Pm. Fonds Béthune, Ms. 8828, fol. 32 recto.. ' Cop. — B. ll. Suppl. fr. Ms, 1009-/1. A MON COUSIN MONS“ LE MABESCHALDE MATIGNON. Mon Cousin, Il me semble que le temps et l’opportunité n’est point maintenant de s’amuser à dresser des querelles- d’Allemaigne. J?appelle querelle d’Allemaigne ce qu’avés dict à Lambert touchant les plainctes et les propos que je tenois de vous. Je ne sçay qui vous peult avoir escript ni faict tels rapports ; mais je sçay que je ne me suis point plainct de vous à personne, pour ce qu’il n’eust sceu m’en faire raison. Or à present, laissans toutes ces choses en arriere et voyans l’ennemy si librement et sans opposition continuer ses des- seings, c’est à nous de regarder ensemble `à ce qui est besoing, pour le service du Roy et, d’une commune main,.y apporter le remede. Je vous prye donc, mon Cousin, que nous- prenions en ces affaires une bonne et mutuelle intelligence. Pour laquelle _i’avois desire vous en- trevoir, et me mander ce qu’estes d’advis que je fasse, par mon cousin _ le viconte de Meille ’, que vous croirés de ce qu’il vous dira de ma _ part, comme feriés,. Vostre plus affectionne cousin et meilleur amy, `. I HENRY. ‘ D'ap1 èsla note de réception, du iâavril son grand-père, le marquis de Trans, que 1585. la paixlde 1580 avait été conclue. Le vi- ’ Frédéric de Foix, vicomte de Meille comte de Meille, catholique comme tous i et comte de Gurson, fils aîné de Louis de les °siens', ne fut pas moins dévoué au Foix, comte de Gurson, et de Charlotte parti du roi de Navarre, dont il porta l’é~ Diane de Foix. Son père avait été tué au tendard à la bataille de Couiras. ` service du roi de. Navarre ; et c`était chez _