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lL2ô "'° LETTRES MISSIVES, deux aultres ratihcations, à sçavoir, pour la partie du s' Baptiste Bota, . et pour lecontract de mons' de la Noue, comme aussy je vous envoye une commission pour ouir les comptes de ceulx qui.ont manie les deniers ar delà. Touchant les al}`aires de Bour oi ne, `e me remets S g J sur mons' du Plessis, qui vous sa escrira mon intention en chilire. Quant à‘ ce quescriviez des Suisses, laverité est qu’on ne leur doibt ' rien, et meritent plustot punitionl. Toutesfois, ayantle faict esté pro- posé en Passemblée, les deputez ont requis dieu conferer avec leurs Eglises ; on ne lairra- de recognoistreceulx qui ont faict des services. Revenez me trouver le plus tost que vous pourrez, n’estant hesoing, si quelqueaultre occasion ne vous retient, que sejourniez plus lon- guement par delà, ayant icy prou d'aH’aires à employer mes servi- teurs. Etsur ce fera [in en riant Dieu vous avoir, Mons' des Beaulx, Y = P t en sa saincte et digne garde. De Niort, ce premier dejanvier 1589. _ i~ Vostre bien affectionne maistre et meilleur amy,- '., HENRY. [1589. — 1°"JA1w1En.] -VIII==~°._ ~, _ Cop,— Biblioth. de Tours, ancien manuscrit des Carmes, coté M, n° 50, Lettres historiques, p. 282. Communiqué par M. le préfet. _ `. A MONS" DEBESZE. S Mons" de Besze, Vous sçaurez par les depesches que je Fais pre- sentement à mons' de la None, aux s" de Fresne et de Beau, quel estlestat de noz. allaires, auxquelles nous ne changeons rien pour tout ce, qui est nouvellement advenu. Mais en adorantles admirables jugeinens de, Dieu, et esperant qu’il poursuivra son œuvre, nous con- ‘ tinuons.le chemin encommencé, pour estre aussy prests à Soustenir ' C`étaient eux qui 'avaient déterminé baron de Donaw, _ et en faisant un traité la dispersion de Yarmée étrangère, en se particulier pour leur propre compte. ' séparant des reîtres,. commandés par le