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DU ROI DE NAVARRE. - @19 ` F 1589. — 1°'.muv1sn. —II“‘°. Cop. —Biblioth. de Tours, ancien manuscrit des Carmes, coté M, n° 50, Lettres historiques, p. 27li. Communiqué par M. le préfet. A MADAMOYSELLE BOURBON.- I _ Ma Niepce, Jlay esté bien ayse d’entendre de vos nouvelles, et pren- i dray tousjours plaisir d’en avoir souvent...le porte avec beaucoup de regret les fascheries et ennuis que noz ennemis vous jdonnent. Vous pouvez croire que je fais ce que je puis pour y_apporter les remedes ; mais Dieu nous fait bien eognoistre que c’est luy qui y peult tout ;. Le premier eschantillon de son ouvrage qu’il a faict ees jours passez nous fait bien espereride toute la piece. Esperez donc aussy la de livrance des siens, pour laquelle, et pour tout ce qui vous concerne - en particulier, je nespargneray chose quelconque. Croyez-le ainsi de celuy qui est Vostre plus affectionne oncle et meilleur amy, ». i Hauer. De Niort, ce premier de janvier 1589. q _ [1589. — 1`WJANVIEB.]— 1lI'“°. Cop.—Biblioth. de Tours, ancien nmnuscritides Carmes, coté M, n° 50, Lettres historiques, p. 27l ;. D Communiqué par M. le préfet. V i ` A MADAMOYSELLE DE BOUYLLON. Q Ma Cousine, Eneores que la longueur du temps et"des chemins i _ empesclie beaucoup la promptitude du secours et de Yassistance que je desirois vous donner, sy ne debvez-vous perdre l’esperance et le courage, moings encores doubter demon alleotion,, et du desir que 1 j’ay de m’y employer. Nous faisons icy tout ce que nous pouvons, tant _ pour de l’argent que pour des hommes, et m’asseure qu’en sentirez] le fruict, oultre ce que nous voyons de la delivrance que Dieu.nous ‘ ' 53. ~