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DU ROI DE NAVARRE.. M3 [ 1588. —— visas LA rm DE DÉCEMBRE.] — I". _ Cop.— Biblioth. de Tours, ancien manuscrit des Carmes, coté M, n° 50, Lettres historiques, p. 27 2. . Communiqué par M. le préfet. _ [A MADAME DE VILLEPION.] J Madame de Villepion, Je ne doubte point que ne portiez avec beau- 'coup d’ennuy la perte qu’avés faicte du_ feu s' de Vallieres, vostre lilzl ; mais je ne sçaurois aussy vous tesmoigner le regret que _i’y ay, dlaultant qu’il estoit’tres honeste gentilhomme, avoit beaucoup de vertu et valeur,- et pour ceste causeje faisois fort grand estati de me servir de luy, voire és plus importans affaires. Or, puisque Dieu l'a voulu retirer, il se fault conformer à sa volonté. Mais ayant entendu qu’avez èncores un sien jeune frere, le s' de Jumeaux, qui promet beaucoup de soy, et desirant continuer à 1ï10l’1 service la race de si - i gens de bien, je luy ay reservé l’estat de gentilhomme de ma chambre, quefeu son frere tenoit, dont je vous envoye les lettres de provi- sion. Je vous prie donc, Madame de Villepion, me fenvoyer quand il vous plaira, vous asseurant qu’il sera le bien venu, et que je re- _ cognoistray en luy les servicesque son dict feu frere m’a faicts, J comme aussy, en tout ce que me vouldrez employer pour toute vostre manson, vous me trouverez tousjours Vostre meilleur et plus affectionne amy, _ i HENRY. q J Cest un passage d’une lettre de Mor maître, il ajoute :' ¤ En mesme temps. il v nay, du 30 décembre 1588, qui nous a a surpris Niort, sans perte que du povre permis de dater celle—ci. Après avoir donné Villepion. ¤ à M. des Beaux des nouvelles de leur `