Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/419

Cette page n’a pas encore été corrigée

DU BOI DE NAVARRE. - l1(l9 juges pour luy faire et parfaire son procez, soubz les ollres et soub- missions qu’elle a faictes de se despartir de la declinatoire et incom- petance, par elle allegnée, contre les premiers et precedens juges, offrant aussy de purger la contumace qu’elle avoit laicte, enrellusant de respondre par devant eulx, j’ay, sur ce, faict expedier mes lettres de commission à quinze honnestes personnages choisis et des plus recommandez, en vertu et bonne conscience, dont vous estes l’ung, pour proceder de nouveau à la perfection et jugement du dict pro-- cez. A ceste cause, estant asseuré que ne vouldriés faillir à une œuvre si sai~ncte pour la juste punition des coulpables, et la conservation de ceux qui se treuveront innocens, je vous ay bien voulu escripre la presente pour vous prier, Mons' de Scorbiac, de vous preparer et disposer pour vous rendre au lieu et jour assigné, avec toute la com- _ pagnie, pour proceder au jugement du dict procez, selon la dicte com- ` missi.on, ayant donné ordre que ne manquerez de moyens et d’es- corte pour vostre voyage. Et m’asseurant que n’y vouldrés faillir, dont je vous prie bien fort, et sur tant que desirés me faire plaisir et service, toutes excuses, empeschemens, raisons.et considerations cessansiet postposez, ne vous en diray davantage, si non que je prieray Dieu, Mons' de Scorbiac, vous avoir en sa saincte et digne garde. De la Rochelle, ce XIXB decembre 1588. C il i Vostre bien bon et meilleur amy, i HENRY. i _ l588. — 20 DÉcEMBaE. — I"°. V Orig. - B. B. Fonds Béthune, Ms. 89111,; fai. lu ; mm. ` A MON COUSIN MONS“ LE DUC DE NIVEHNOYS. Mon Cousin, Il y a icy quelques ungs de mes ofliciers, lesquelz m’ayant servy leurs quartiers, desireroient s’en pouvoir retourner seurement en leurs maisons ; ce qu’ils n’osent faire sans avoir ung h passeport de vous. Je vous prie, pour l'amour de moy, le leur vou- . 1.1-mans on unmu xv. ~— n. 52