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ÃLOÃL LETTRES MlSSlVE S . /~ ' .. [1588. — visas LA MI DiÉCEMBP~E.l — I"’. Orig. autographe.- Archives de la maison de Montesquiou Fezenzac. Communiqué par M. le géné- \ ral comte Anatole de Montesquieu, pair de France,.chevalier d'honneur de la Reine. A M©NS" DU 'FAGET. ‘ Byssouse nia dict que vous vous portés bien en mariagel. J'ay esté _` bien ayse d’avoir sceu de vos nouvelles. Continues la volonté que vous m’avés tesmoignée. Les ennemys sont prés de nous. Mons’ de Nevers se veut faire battre?. Je te renonce si tu ne viens, mais je dis bien tost ; car il ne se presenta onques de plus belles occasions. A Dieu`, Faget, je suis. — _ , Vostre meilleur maistre et plus alïectionné amy, i T HENRY. ' 3 Si vous ne venés, je vous pendray. J’ay charge de Frontenac, d’Harambure, Meragues, Bonyeres et de tous vos amys, et particulierement de madame..... qui nous r nourrit une belle lille, de vous baiser les mains de leur part. Quant à moy, je ne suis poinct vostre valet.; le Diable vous emporte si vous le croyés. ` Amvmomc. Vous estes des1re 1Cy, et croyês-le, et que Je Suis vostre serviteur. _ ~ ai on viçosn. ‘ M.de Montesquiou de Sainte-Colombe, descendance légitime, puisque 1è cardinal barondu Faget, avait épousé Anne de d'Armagnac lui-même était fils d'un bâ- Villeneuve, dame de la Serre. tard. Les Armagnacs étaient une branche — ’ Sur l'armée du duc de Nevers, voyez cadette de la maison de Montesquieu. De le sommaire historique au\commencement_ telles traditions de parenté expliqueraient —du volume. la familiarité de cette plaisanterie, qui pa- ` 3 Ce premier post-scriptum est de la rait n'avoir été écrite qu’après la salutation _ main du roi, comme toute la lettre. Le se- du secrétaire Vigose, mais au—dessus, dans ` cond post-scriptum, signé Armaignac, est l’espace que celui-ci avait laissé entre son sans doute de quelquebâtard de l'illustre posbscriptum et celui du roi. maison d'Armagnao, alors éteinte dans la _