Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/402

Cette page n’a pas encore été corrigée
392
LETTRES MISSIVES

_ avez donnée contre luy. Et parce que c'est la premiere faulte qu’il a `faicte par cy-devant, je desirerois fortjluy sauver la vie, en conside- `ration des services qu’il a faictz ce party, et convertir la peine en ung banissement du pays de delà,—pour dix ans ou aultre tempsqu’il sera advisé ; à la charge qu’il viendra servir auprez de moy dedans les trouppes de gens de guerre qui y seront debout durant la presente guerre, et aultres qui pourront estre par moy faictes durant le temps deson bannissement. A quoy je seray bien aize que vous teniez la main : ce qu’esperant que voudrez faire, je ne vous en diray davan- tage, si ce n’est pour prier Dieu voustenir, Mons' de Lestelle, en ~ i sa sainte et digne garde. De la "Bochelle, ce —mj° septembre 1588. «- A Vostre. bien affectionne et asseuré amy, _ i HENRY. 2 Mons' d.e Lestele, encor quejlaye renvoyé par delà le jugement I de l’appel interjeté par Broq, j'ay depuis avisé de le faire juger icy ; et _ partantje vous prye m’envoyer le dict Broq, à la premiere seure oc- - casion, sans qu’il soitpar delàpassé plus oultre à son affaire. 1588. — 9 SEPTEMBRE. i.. i Orig. — Archives de la famille de Fortisson. Copie transmise par M. Jubé, sous-chef de bureau au ministère de <l’Instruction publique. j [AU- CAPITAINE FOBTISSON.] i Capitaine Éortisson, J’ai esté bien ayse d’entendre par mons' de Castelnau, present porteur, vostre fidelité et affection à mon service. Je vous prie la continuer, vous asseurant que je ne serayjamais in- grat, et qu’aux occasions qui s'offriront où j’auray moyen.de vous tesmoigner les effets de ma'bonne volonté, vous m’y trouverés tous- jours disposé ; et vousferay paroistre comme je sçay bien recognoistre Z i De la main du roi. ‘