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LETTRES MISSIVES


jecterde dans Chartres, d’où il a mande les princes catholiques et sa noblesse, et escript aux bonnes villes de demeurer etiperseverer en l’obeyssance et lidelité`qu’ils lluy doibvent, faisant son compte de ` se retirer à Angers : il m’a semblé toutesfois ne debvoir faillir de vous ' en escrire et tenir averty par ce porteur, et deplorer avec vous le mi- serable estat auquel est reduict ceroyalme par la malheureuse am- bition de ses lennemys. Vous pouvez penser combien je porte de re- gret et desplaisir de voir les choses` passées si avant, lesquelles on Iprevoyoit _assz, et auxquelles on a eu temps et loisir depoiurveoir, comme encores il y a remede, pourveu que le Royi soit lidelement servy de ses bons subjectz, et qu’ilz y facent leur debvoir. C’est 1nain— , tenant la saison ouon cognoistra les bons François. De ma part, je _ n’ay' aultre desir que d’employer tout ce qui est en mon pouvoir et A ma personne, ainsy que ce dict porteur vous dira plus particuliere- ment : lequel je vous prie croyre comme moy—mesme, et vous as- seurer et faire tousjours tres certain estat de l’amitié de —, Vostre bien aiïectionné cousin et asseuré amy, i. HENRY. i. 1588. —— 3 Jrmv. _ Cop.- Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Envoi de M. Gustave de Clausade, _ correspondant du ministère de l’Instruction publique. A MONS“ DE SCORBIAC, «i coivsmrrna ne nov Mon smemzun, EN sx comm : DE PARLEMENT DE ruorozs ET cuammm DE L’EDICT, ET SUBINTENDANT DES FINANCES EN LA GENEBALITE ESTÃBLYE À. MON TAUBAN. • Mons’ de Scorbiac, Encores que j’aye escript plusieurs depesches, et envoye exprès les sieurs de Monglat et de Pierre-Fite, pour haster les deniers de la subvention, et les faire promptement apporter en la ville de Saincte-Foy, je despeche presentement Viçose, l’un de mes secretaires des finances, pour le mesme ellect, et pour aultres occag- sions qu’il vous fera entendre ; et partant je vous prie tenir la main